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Glossaire de l’Écohérence

A

analyse vs. analyse systémique

L’objectif de l’analyse :
 comprendre un système compliqué afin de pouvoir le contrôler. (les parties d’un tout).

L’objectif de l’analyse systémique :
 comprendre un système complexe afin de pouvoir le contrôler. (les liens entre les parties).

L’objectif de la systémie :
 comprendre une dynamique de changement afin de pouvoir l’influencer. (les forces des liens).

autopoïèse

Francisco Varela propose la définition suivante de l’autopoïèse dans son livre _Autonomie et connaissance_:

 » Un système autopoïétique est organisé comme un réseau de processus de production de composants qui
(a) régénèrent continuellement par leurs transformations et leurs interactions le réseau qui les a produits, et qui
(b) constituent le système en tant qu’unité concrète dans l’espace où il existe, en spécifiant le domaine topologique où il se réalise comme réseau.
Il s’ensuit qu’une machine autopoïétique engendre et spécifie continuellement sa propre organisation. Elle accomplit ce processus incessant de remplacement de ses composants, parce qu’elle est continuellement soumise à des perturbations externes, et constamment forcée de compenser ces perturbations. Ainsi, une machine autopoïétique est un système à relations stables dont l’invariant fondamental est sa propre organisation (le réseau de relations qui la définit) « 

autonomie vs. allonomie

L’autonomie lorsque l’on parle de système a été décrite par Francesco J. Varela dans son livre _Principles of biological autonomy_.

Autonomie :
littéralement, qui fait ses propres lois ; cela veut dire génération, régulation interne, assumer sa propre identité, être définie par son intérieur.

Elle s’oppose à son image miroir : l’allonomie,
qui veut dire dépend de lois externes. Ce que nous appelons contrôle ; cela veut dire consommation , intrants/ extrants, thèses sur la nature et les intentions des autres, être définie par l’extérieur.

B

bulle de compétence collective
Bulles de compétences collectives

Les bulles de compétences collectives sont des entités systémiques en ce qu’elles ont toutes les caractéristiques des organismes vivants en tant que composantes du système sociétal (celui qui fait qui fait évoluer les sociétés).

Elles sont des entités intangibles, mais bien réelles, qui interagissent, qui s’intègrent, parfois se fusionnent, se scindent et se transforme au rythme des dynamiques qui affectent leur fonctionnement et leur utilité.

L’ensemble des bulles constituent le communityship décrit par M. Mintzberg.

Les personnes participent à un très grand nombre de bulles de compétences collectives concernant une multitude d’activités sociales qui se font collectivement. (par exemple : les expertises d’équipes, de départements, de marchés, de gestions, de conceptions, etc. et cela autant dans les activités personnelles que professionnelles).

On peut séparer les bulles de compétences collectives en deux grandes familles, tel que décrit dans la figure.

C

cadres de référence collectif

Un cadre de référence collectif est une [[bulle de compétence collective]], un [[holon]] et donc un [[système complexe]].

En tant que tel, il évolue par [[points de bifurcation]] successifs.

Les cadres de références collectif sont constitués d'[[objet systémique]]s reliés entre eux par un réseaux de liens d’interactions [[Liens d’influence]]

capacités

Dans la perspective holo-systémique, on utilise le terme [[capacités]] pour décrire:
– Une aptitude à pouvoir agir pour rencontrer un objectif spécifique
– Un pouvoir d’exécuter des activités basé sur l’existence des infrastructures physiques et organisationnelles qui permettront de les réaliser avec succès.

Les capacités sont des composantes systémiques et dynamique qui permettent de décrire les infrastructures d’opération des systèmes sociaux,

Il y a aussi des capacités que nous qualifions de transcendantales parce qu’elle relève d’une capacité à transcender le contexte local pour se positionner par rapport aux contextes globaux et à leur comportement.

compétences

Une compétence c’est rendre opérationnel d’un cadre de référence.
Une compétence est un [[Système hypercomplexe]].
car est elle mobilise des ressources
– internes (culture, [[capacités]], connaissances, attitudes, vécu…)
– et externes (aides méthodologiques, protocoles, fiches techniques, ressources documentaires ou autres…).

Dans ce contexte, complexe ne veut pas dire compliqué.

« Une compétence est l’aptitude à mobiliser ses ressources (connaissances, capacités, attitudes) pour accomplir une tâche ou faire face à une situation complexe ou inédite ».
Source :  texte du socle (décret du 31 mars 2015, page 2)

Dans la perspective d’être compétent  :
– les connaissances demeurent nécessaires,
– les capacités aussi,
– les attitudes aussi (responsabilité, autonomie, prise d’initiative, créativité (capacités réflexives et d’ auto régulation pour s’adapter à une tâche complexe et construire la compétence).

compétences collectives
Bulles de compétences collectives

À la base les [[compétence]]s sont individuelles et le [[constructivisme]] développé par Piaget explique bien leur nature complexe et dynamique.

Lorsque les collaborations deviennent nécessaires et qu’elles se font autour de tâches complexes à remplir collectivement, il émerge une conscience collective partagée par le groupe qui est un assemblage de manières de voir et de faire qui ont pris forme de manière tacite et qui sont devenues respectées de manière implicite. Dans ces cas, le constructivisme devient collectif de même que la compétence qui en émerge.

Ces assemblages de manière de voir et de faire constituent des cadres de référence presque toujours implicites qui permettent de remplir des tâches complexes. Ce sont eux qui servent de garde fou pour gérer la résolution des inattendus et des incertitudes en respectant les limites qui permettront de bien remplir ces [[tâche complexe]]s.

Une compétence collective se comporte comme une entité systémique hypercomplexe de type [[holon]].
Une compétence collective est connecté à son contexte par son [[utilité]] ou l’intention qui la justifie, et par les principales sous-compétences ou sous-holons qui la supportent et la rendent fonctionnelle.
Nous avons identifié deux types de [[bulle de compétence collective]]s qui jouent des rôle différent dans le processus de changement.

Les défis ou les gestion de crises par exemple sont des sources de compétences collectives ponctuelles et elle sont piloté par l’intention qui justifie l’intervention.

D’autres parts, les organisations ou les associations sont des compétences collectives structurelles et elle sont piloté l’évolution de l’utilité de la structure organisationnelle par rapport à le société.

complexité

==La complexité c’est le fait de ne pas pouvoir réaliser une action avec une certitude quant aux résultats==

La complexité c’est le fait d’avoir à remplir une fonction qui justifie l’existence d’un système

La complexité est le résultat du comportement non linéaire et imprédictible des éléments d’un problème à résoudre ou d’une fonction à remplir.

La complexité n’est pas un concept mathématique ou physique, c’est une caractéristique de l’univers.

composantes systémiques

Nous nommons composantes systémiques les phénomènes et les paramètres à prendre en considération pour faire la modélisation des dynamiques qui animent l’organisation d’un système complexe et les éléments de son contexte qui l’affectent.


Il y a plusieurs types de composantes systémiques. À ce point ci, nous avons identifié:
– Les forces de changements 
– Les forces de stabilisation
– Les familles d’activités
– Les enjeux de changements
– Les objet systémiques
– Les événements

et ces composantes sont organisées autour de [[liens d’influences]] qui déterminent la dynamiques de transformation et de stabilisation du système étudié.

configuration

Les configurations sont des assemblages d’objet systémiques. Elles constituent les infrastructures opérationnelles des complexités résolues.

Les configurations servent à déterminer et à gérer l’élasticité d’application des interventions qui permettent de résoudre un nœud de complexité.

Si la complexité résolue associée à un nœud de complexité spécifique s’avère toujours applicable à chaque occurrence du nœud de complexité alors elle sera qualifiée de _configuration opérationnelle de résolution_ de ce nœud de complexité. Cette configuration opérationnelle peut alors être considérée comme apte à remplir la fonction associée au nœud de complexité en question. Elle pourra être efficace pour une période de temps assez longue dans un contexte non turbulent, mais beaucoup plus courte dans un contexte turbulent.

L’ensemble des types d’activités qui doivent être réalisées pour appliquer la configuration opérationnelle de résolution d’un nœud de complexité est appelé famille d’activités. Il en découle que l’on peut associer une famille d’activités à tout nœud de complexité récurrent, et par le fait même à toute fonctions.

conscience

Définition philosophique
**Organisation de son psychisme qui, en lui permettant d’avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d’être présent à lui-même**


Réflexion sur l’utilité de la conscience

**Opérationnellement**, la conscience c’est la [[capacités]] d’interpréter des informations fournies par notre mémoire pour prendre de décisions d’action. C’est la fonction d’autorégulation.

**Fonctionnellement**, la conscience c’est la capacité à maintenir une [[perception]]s de l’état des éléments du contexte afin de pouvoir les prendre en considération dans les décisions d’action. C’est la fonction d’autodétermination.


Définition systémique de la conscience

La conscience est ce qui permet de donner du sens à nos [[perception]]s, de les décoder pour en tirer une appréciation de la situation dans laquelle nous nous trouvons et de pouvoir agir en conséquence.

Lors qu’on parle de conscience il faut bien faire la différence avec les sensations et informations que nos sens nous amènent
La conscience repose sur le fait d’avoir accès à une mémoire qui nous permet de faire du sens de ce qui nous est communiqué par nos sens.

==Par exemple== si on ressent de la chaleur près de notre main, on va l’analyser et tenter d’identifier ce qui pourrait possiblement être à l’origine de la chaleur et on va demander à nos autres sens comme la vue ou l’adorât de porter attention à cette source de chaleur afin de pouvoir compléter l’information et prendre conscience du danger ou non de la présence de cette source de chaleur.
Donc pour nous la conscience c’est ce qui nous permet d’interpréter et d’anticiper les événements qui sont significatifs pour nous.

Importance de la conscience
Pour comprendre l’importance d’effectuer cette mutation sociale vers l’instrumentation de la conscience collective, il faut peut-être accepter d’abord l’hypothèse que sans conscience, la biosphère n’aurait pas pu se développer et réaliser, Histoire de la complexité planétaire, la diversité de la vie de laquelle l’homme est né.

conscience collective

La conscience collective est ce qui résulte du partage de nos perceptions concernant les défis et enjeux de nos sociétés, si on pouvait la décoder et la communiquer, on pourrait rendre accessible une appréciation de la situation sociale basée sur la sagesse collective des acteurs qui opèrent la société.

Ceci nous permettrait de synchroniser nos perceptions afin de pouvoir prioriser collectivement les défis et enjeux qui sont les plus critiques pour assurer un avenir sans chaos.

Lors qu’on parle de conscience collective il faut bien faire la différence avec les perceptions des acteurs et les informations qui nous sont communiquer par les responsable de la stabilité de fonctionnement de nos société, nos gouvernements et nos leaders d’opinion.

La conscience collective repose sur le fait que les groupes qui collaborent pour faire fonctionner le système social provoque l’émergence de cadre de références collectifs qui permettent d’interpréter les événements et leurs impacts sur le fonctionnement du système afin de pouvoir réagir en assumant correctement comment les autres membres de l’équipe d’acteurs vont interpréter la situation et vont y réagir.

Ces cadres de références collectifs sont les propriétés émergentes qui rendent possibles l’autoorganisation et l’autorégulation des systèmes hypercomplexes que sont devenus les sociétés, ce sont les mécanismes systémiques qui permettent aux société de maintenir leur stabilité de fonctionnement malgré la multiplication des événements imprévus qui qui sont des ondes de choc sur la stabilité opérationnelle de nos sociétés et sur leur performance.

==Par exemple==
si on annonce un problème d’approvisionnement dans une ressource critique (ex: médicament, composantes électroniques, etc), tout les acteurs des chaînes d’approvisionnement affectées vont réagir à cette nouvelle en initiant des processus de protection ou de compensation qui seront très semblables pour chaque chaîne d’approvisionnement et pour chaque industries dans ces chaînes d’approvisionnement.

Et ces réactions se feront de manière cohérente sans que les acteurs qui les déclencheront très rapidement se soient consultés pour établir un cadre de référence collectif pour leur réaction. Cette capacité collective d’interpréter les événements et de savoir comment y répondre de manière à sa protéger sois même, mais sans provoquer de chaos dans le secteur d’activité est ce que nous appelons une compétence collective. Elle permet une cohérence minimale des réactions face à tous types d’évènements qu’il soient positifs ou négatifs.

constructivisme

Le constructivisme, théorie de l’apprentissage, a été développée, entre autres, par Piaget, dès 1923, face au comportementalisme qui, d’après lui, limitait trop l’apprentissage à l’association stimulus-réponse et considérait le sujet comme boîte noire. L’approche constructiviste s’intéresse à l’activité du sujet pour se construire une représentation de la réalité qui l’entoure.

Le constructivisme part de l’idée que les connaissances de chaque sujet ne sont pas spécialement une « copie » de la réalité, mais un modèle plus ou moins fidèle de celle-ci construit par lui au cours du temps. Le constructivisme s’attache à étudier les mécanismes et processus permettant la construction de ce modèle chez les sujets à partir d’éléments déjà intégrés. On est donc à l’opposé d’une simple approche boîte noire.

La compréhension, constamment renouvelée, s’élabore à partir des représentations plus anciennes d’événements passés, que le sujet a d’ores et déjà « emmagasiné » dans son vécu. En fait, le sujet restructure (« reconceptualise »), en interne, les informations reçues au regard de ses propres concepts : c’est le phénomène de restructuration conceptuelle à travers ses expériences.

D

défi

==À toutes les fois qu’il y a un défi c’est qu’il y a des risques et des enjeux==

Un défi consiste toujours à faire un changement en gérant les enjeux du changement, c’est à dire à minimiser les risques et à maximiser les espoirs

À tout défi on peut associer un point de bifurcation, c’est à dire un moment ou on va mettre à niveau le cadre de référence obsolète en déployant le nouveau cadre de référence. Plus ce changement est rapide, moins l’organisation se désorganise pendant le changement et moins le chaos à de chance de se développer.

Dans la perspective HS un défi est toujours une nécessité de se préparer à agir.
Dans une perspective sociale, un défi concerne toujours des manières partagées d’interpréter, d’analyser et de faire qui sont assemblées en cadres de référence collectifs.

Les défis concernent toujours la modification d’un de ces cadres de référence collectifs afin de l’ajuster aux changements qui occurrent dans les contextes des actions qui sont encadrées par le cadre de référence ainsi que dans l’évolution des intention qui justifient ces actions.

Un cadre de référence collectif est une bulle de compétence, un [[holon]] et donc un [[système]] et un [[système complexe]] et en tant que tel, il évolue par [[points de bifurcation]] successifs.

Description d’un défi

**Qui**, **Quand**, **Ou**, **Comment**, **Quoi**, **Pourquoi**? ne fonctionne pas pour décrire un défi car le défi n’est pas un projet.

La description du défi ne repose que sur
**Quoi**? et **Pourquoi**?
– Quelle configuration on veut étudier?
– Pourquoi on crois qu’il faut l’étudier?

La description du défi doit permettre de mettre en évidence la dimension opérationnelle et fonctionnelle du défi. En d’autre terme, est-ce que le défi concerne la performance d’un processus ou sa finalité.

défis sociaux

Les défis sociaux sont de trois type:
– Les défis opérationnels
– Les défis organisationnels
– Les défis structurels
Selon le type de défi, le niveau de difficulté augmente.

Les défis opérationnels
Ce sont les défis d’actions collectives.
Ce sont les défis, toujours plus compliqués, qui consiste à identifier et appliquer les multiples normes et protocoles qu’il faut respecter pour produire des résultats qui sont compatibles avec les standards des sociétés et peuvent donc être utilisés efficacement.
Ces **défis** sont toujours plus **compliqués** considérant la croissance exponentielle du nombres d’éléments qu’il faut prendre en considération avec le développement des techniques et des technologies.

De manière générale les défis opérationnels sont des défis de fonctionnement des sociétés.

Les défis organisationnels
Ce sont les défis de performance collective.
Ce sont les défis qui concernent la gestion et l’évolution de la stabilité et de la prédictibilité du fonctionnement des organisations.
Ce sont des défis complexes qui concernent la performance opérationnelle de l’organisation.
Ils sont complexes parce que les relever avec succès dépend de la prise en compte l’évolution des dynamiques qui animent les acteurs de l’organisation ainsi que les autres organisations avec lesquelles il faut interagir pour réussir.

De manière générale les défis organisationnels sont des défis d’adaptation des sociétés

Les défis structurels
Ce sont des défis de compétence collective
Ce sont les défis qui sont relevé au niveau du système sociétal et qui concernent la transformation des composantes du systèmes social.
Ce sont des défis hypercomplexes parce qu’ils concernent en priorité l’évolution de l’utilité systémique des organisation et des structures d’interaction des organisations.
Ce sont des défis dans lesquels l’évolution de l’utilité systémique des organisation est plus importante l’évolution de la performance opérationnelle des organisations

De manière générale les défis structurels sont des défis d’évolution des sociétés

défi structurel

Dans la Perspective Holo-Systémique les défis considérés sont toujours des défis de changements structurels. C’est à dire des défis qui implique un changement dans les cadres de référence qui sont des leviers d’émergence des compétences collectives qui constituent l’essentiel du systèmes sociétal.

E

enjeux structurels

==À toutes les fois qu’il y a un enjeu, c’est qu’il y a un défi qui comporte des risques==

Les enjeux structurels sont les implications de nature opérationnelle ou fonctionnelle des possibles reconfigurations du cadre de référence d’une compétence collective ou encore d’une reconfiguration du contexte de fonctionnement d’un système.

 **Les enjeux de transformation**
sont les implications des transformations des cadre de référence de fonctionnement du système étudié. On pourrait aussi les décrire comme les effets collatéraux des transformations de la configuration opérationnelle des entité systémiques qui régulent les systèmes sociaux.

 **Les enjeux de changements**
sont les implications des transformations du contexte de fonctionnement du système étudié


#### Deux cas d’espèce

**Les enjeux de changement**
sont en principe incontrôlables directement, c’est à dire que l’adaptation du système est obligée.

**Les enjeux de transformation**
sont en principe contrôlables, mais dans les systèmes hypercomplexes comme les systèmes sociétaux, le seul contrôle disponible demeure la description explicite du défi de transformation avant son occurrence, afin qu’au moment du changement, la transformation soit faite de manière optimale pour le futur du système.

entité systémique

Perspective holosystémique
Nous nommons entités systémiques les composantes du système sociétal qui ont atteint un niveaux de complexité suffisamment grand pour faire émerger un holon, qu’on pourrait décrire comme une bulle de Défis stratégiques/compétences collectives, autour de la conscience de l’utilité du système.
Bulle qui est nourrie par les perceptions des acteurs du système. C’est l’existence de cette bulle de compétence collective qui rend le système capable d’assurer son fonctionnement et son évolution|évolution en même temps.

Une entité systémique est donc une composante d’un système qui comprend une organisation pour agir et remplir une fonction et un organisme pour évoluer et assurer son utilité sociale future.

Une entité systémique
Les entités systémiques sont des composantes dynamiques, auto-organisées et autodéterminées.
Elles sont organisées en holarchies qui sont des hiérarchies de compétence compétences qui rendent possibles le fonctionnement et la pérennité des systèmes sociétaux contemporains.

perspective systémique
Une entité systémique est constituée par un cadre de référence décisionnel collectif (ou compétence collective) qui se développe dans les organisations ou les réseaux d’acteurs qui sont confrontées à des environnements ou il y a un flux continu d’événements affectant la capacité de remplir une fonction. La compétence collective émerge lorsque ces flux d’événements devient plus grand que ce que les individus peuvent gérer consciemment tout en se concentrant sur leur tâche spécifique pour remplir la fonction.

Dès lors, sans même s’en apercevoir, ils provoquent collectivement l’émergence d’une bulle de compétence collective qui est constituée de leurs expériences partagées et de leurs interprétations communes des événements qui ont été porteurs d’opportunités ou de menaces et qu’il vaut donc mieux gérer convenablement.

==La fonction de la bulle de compétence n’est pas de commander les actions, mais plutôt de les harmoniser==.
Elle permet la syntonisation des interprétations qui sont les plus porteuses de sécurité, voire de sérénité, pendant la réalisation des activités de l’organisation.

Les acteurs des équipes qui ont à résoudre des problèmes complexes développent vraisemblablement naturellement cette propriété qui est une caractéristique des systèmes complexes. Propriété qui consiste à faire émerger une bulle de compétence partagée qui permet la syntonisation des actions des acteurs pour protéger la stabilité de fonctionnement de l’équipe

L’émergence de ces bulles de syntonisation indique que l’organisation a atteint un niveau de complexité que l’on pourrait décrire comme un premier niveau d’autoorganisation. Une capacite qui facilite l’interprétation des événements par les acteurs afin de réaliser les tâches de manière stable et prédictible pour les autres parties impliquées.

L’émergence de la bulle de syntonisation s’exprime probablement par le fait que les expériences collectives sont partagées entre les acteurs et ce faisant collectivisées. C’est-à-dire que les échanges explicites entre les acteurs dans le but d’interpréter la portée des événements qui surviennent, ces échanges qui sont faits dans la perspective de développer l’efficacité collective des acteurs et leur sérénité, sont l’énergie vitale qui nourrit la bulle de réalité.

Pour protéger leur sérénité, les acteurs sont prêts à se fier à des convictions et des croyances collectives qu’ils n’ont majoritairement pas expérimentées eux-mêmes. Et ils le font probablement parce que cette bulle de réalité est purement fonctionnelle (donc apolitique) et qu’elle repose principalement sur une conscience de l’utilité de la tâche qu’ils accomplissent.

La sérénité c’est le fait de savoir qu’on agit de manière efficace pour remplir notre rôle dans une activité utile pour la collectivité qui est porteur de sérénité sociale.

événements
Un événement est un changement dans la configuration des contextes qui a des implications sur les équilibres qui déterminent la configuration du cadre de référence des systèmes ou compétences qui sont étudiées.
Un événement
est un fait qui indique un changement dans la configuration:
– D’une force de changement,
– D’une force de stabilisation du système social
– Du cadre de référence opérationnel d’un système avec lequel on interagit
– De l’importances des enjeux à prendre en considération
Un événement significatif
est un événement qui affecte un défi ou une famille de défis spécifique. 
Donc lorsqu’on parle d’événement significatif, on doit toujours expliciter pour qui ou par rapport à quoi il est significatif.
Nature des événements
Un événement est l’expression d’une dynamique, ou d’un vecteur d’évolution qui peut être de différente nature. Un événement peut être :
– Un fait qui indique un changement imprévisible ou accidentel du contexte 
– Un fait qui met en évidence l’émergence d’une discontinuité potentielle du contexte de justification, d’interaction ou d’opération
– Un fait qui est indicateur de progression ou de régression d’un processus
– Un fait qui met en évidence l’existence de nouvelles contraintes pour réaliser un processus comme par exemple de nouveaux(elles) :
– De nouveaux compétiteurs, 
– Des difficultés d’approvisionnement,
– Des difficultés de réalisation,
– L’émergence de tendances défavorables,
– Etc.  
– Un fait qui met en évidence l’existence de nouveaux leviers pour réaliser un processus come par exemple de nouveaux (elles) :
– De nouveaux collaborateurs potentiels, 
– De nouvelles sources de ressources, 
– De nouvelles [[capacités]] accessibles, 
– De nouvelles tendances favorables,
– Etc.  
Caractérisation de l’impact d’un événement
Pour caractériser l’impact d’un événement, on demande aux participants d’identifier un certain nombre d’[[objet systémique]]s de la matrice HS qui seront affecté par l’événement, puis dans un second tour on leur demande de choisir un sous-ensembles (ex 50%) de ceux qui sont les plus significatifs.

On obtiendra ainsi une signature systémique de l’évènement qui sera significative pour comprendre la nature de l’impact et qui pourrait aussi être utilisé comme étant une dimension importante de la hiérarchie d’abstraction de la mémoire collective.
Éléments de caractérisation d’un événement
– Nom de l’événement 
– Positionnement temporel de l’événement 
– Type d’événements
– Référentiel d’événements passés
– Nature de l’événements 
– Causes de l’événement|
– Impact potentiel de l’événements sur
– Forces de changement 
– Forces de résistance
– Défi affecté
– Source d’information
écohérence

Rendre l’économie compatible avec l’écologie.

L’adjectif écohérent va souvent caractériser un système complexe. Une activité est écohérente lorsque sa réalisation respecte les limites d’empreinte écologique acceptable considérant l’utilité relative de cette activité.

En général, la rencontre des objectifs d’Écohérence implique la présence, dans les mécanismes de fonctionnement et d’évolution de l’activité, d’une priorité de cohérence avec le système global qui dépasse en importance l’utilité de l’activité.

Donc, un fonctionnement écohérent ne permet pas aux activités de dépasser un niveau d’empreinte écologique déterminé en fonction de l’évolution du contexte global.

On peut imagine la conception d’un indice d’Écohérence basé sur:
– l’utilité relative d’une activité (exemple : bien-être collectif),
– Son poids en ressources (exemple : énergie, efforts, argent, services écosytémiques consommés…)
– L’empreinte écologique allouée à cette l’utilité (exemple : impact biodiversité, régénération des ressources, émissions GES…)

Le tout repose sur le développement d’une forme systémique de gestion et d’allocation d’une cotation d’utilité. (approche expérimentale pour le moment).

F

famille d’activité

Une famille d’activités est un ensemble spécifique des types d’activités qui doivent être réalisées pour assurer la résolution d’un noeud de complexité.

Il en découle que l’on peut associer une famille d’activités à tout nœud de complexité récurrent, et par le fait même à toutes fonctions complexes.

Les familles d’activités impliquent le partage et la maîtrise d’une gamme spécifique d’objet systémique que les acteurs qui participent à la résolution du nœud de complexité doivent partager pour agir efficacement.

fonction

La fonction, c’est ce à quoi on sert, ce qui justifie notre présence dans l’action.

La fonction c’est la raison pour laquelle on s’efforce de développer des compétences pour interagir avec le système et pour changer le système au besoin.
La fonction c’est aussi la caractérisation du contexte dans lequel nos capacités sont utiles.

La fonction de concerne pas le comment mais plutôt le pourquoi.

Une fonction complexe c’est une intervention qui doit être réalisée dans une situations complexes.

forces de changement
Une force de [[changement]] est une [[transformation]] du contexte d’un système quelconque qui est susceptible d’éventuellement imposer une reconfiguration partielle ou totale du fonctionnement du système pour assurer le maintien de sa [[capacités]] à remplir sa [[fonction]].
ou encore,
Une force de changement est une transformation de certaines caractéristiques de notre environnement qui résulte dans l’obligation de changer nos manières de faire et de voir, voire nos raisons de faire.
Une force de changement est donc toujours relative à un système spécifique. On doit, en effet, identifier le changement du contexte de quel système.
Voici la matrice des 12 familles de forces de changements qui sont susceptibles d’affecter une société et les organisations qui la composent.
Nature des deux méta systèmes étudiés
Parce que la plateforme Holo-Systemique a été créé pour supporter la métamorphose des sociétés, elle s’intéresse à la dynamique qui intervient entre la biosphère et la Sociosphère.

À la frontière de ces deux systèmes existe une membrane constitué des humains et de leurs [[capacités]] de faire l’équilibre entre l’animal humain et l’acteur social qui co-existe en eux et qui leur permet de participer à syntoniser les intentions et les actions des collectivités.
Les quatre systèmes hypercomplexes de notre réalité dynamique 
De cette dualité sont tirés les quatre systèmes hypercomplexes qui sont à l’origine des forces qui déterminent notre futur collectif.
La biosphère
La **biosphère** est le système hyper complexe qui est le créateur des millions de formes de vie qui peuplent la planète dont l’homme.
La biosphère est une **[[holarchies]] de formes de vie**
L’humanité
L’**humanité** est le sous-ensemble de la biosphère qui est constitué par les humains avec leur cultures et leurs besoin de bien-être.
Aujourd’hui les humains *vivent dans un système social*, qui pourvoit à leur besoins psychologiques et physiologiques.
Le système social c’est le système dans lequel vivent les humains.
L’humanité est une **holarchie de communautés**
La société
La **société** est le système qui fait fonctionner le système social. 
C’est le système qui permet aux communautés de transformer les ressources pour assurer le bien-être des habitants de la société.  
La société est l’assemblage de **holarchies de compétences collectives** qui permettent d’assurer de manière stable, mais évolutive, la transformation des ressources nécessaire pour assurer ce bien-être. 
La sociosphère
La sociosphère est composé de l’ensemble des sociétés qui ont été créé par les humains et des liens qui tissent les réseaux d’interdépendances et d’interactions qui en font un système hypercomplexe. 
La sociosphère est constitué de **holarchies de sociétés, d’infrastructures et d’administrations** qui interagissent entre elles pour remplir leur fonction et assurer leur pérennité.
Portée systémique des forces de changements
Par rapport aux systèmes sociaux, les dynamiques ont un spectre d’impact très différents. Ainsi:
– Les [[forces de changement global]] sont des forces qui se développent sur de très longue période de temps et à propos desquelles on ne peut que s’adapter. En effet leur ampleur fait qu’agir pour les neutraliser implique des efforts extrêmement importants, dont les effets sont très difficile à mesurer avec certitude. 

==Par exemple==
– le re balancement des saisons ou les changements climatiques pour la biosphère, 
– l’évolution de la démocratie et des libertés pour l’humanité, 
– l’évolution des systèmes politiques et économique pour la société, 
– l’évolution des ententes internationales de commerce et de collaboration pour la sociosphère   
– Les [[forces de changement structurel]] sont des forces qui concernent des transformations dans les structures de fonctionnement des systèmes étudiés. 

==Par exemple== 
– les courants marins ou aérien de la biosphère, 
– les attentes par rapport au travail des humains, 
– les mécanismes politiques et économique des sociétés, 
– les chaînes d’approvisionnement des industries de la sociosphères. 

On peut en général associer les forces de changements structurelles à des forces de changement globales. Les forces de changements structurelles concernent presque toujours des transformations qui provoquent ou résultent d’événements, économiques, politiques ou géopolitiques.
les forces de changement opérationnel sont des forces qui concernent des transformations dans le contexte d’interaction d’une entité systémique qui provoquent des besoins d’adaptation des manières de faire ou de voir des acteurs. 

==Par exemple==
– l’augmentation des événements climatique extrêmes dans la biosphère, 
– la croissance de la misère dans les populations d’humains,
– L’incapacité des administration à s’adapter à l’ampleur et au rythme des changements à faire
– L’augmentation des ruptures d’approvisionnement
– Les forces de changements opérationnelle sont celle qui interviennent le plus rapidement et qui sont les moins prédictibles parce que liées aux événements ponctuels.  
Nature des forces de changement

Les forces de changements peuvent provenir de l’extérieur de la sociosphère:
– Biosphère
– société
ou de l’intérieur de la sociosphère
– système sociétal
– Reste de la Sociosphère
forces de stabilisation

==Éléments de stabilité qui font obstacles aux changements==


Les forces stabilisation peuvent être de deux types:
– soit elles sont des [[objet systémique]] qui jouent un rôle prépondérant dans le cadre de référence de fonctionnement d’une multitude d’organisations de la société et se faisant, dans sa stabilité de fonctionnement globale.
– Soit elles sont des [[configuration]]s d’objets systémiques qui constituent les cadres de références qui permettent de résoudre un type de nœuds de complexités et qui ce faisant, servent de référence aux d’intervenants qui agissent.

Les forces de stabilisation sont les mêmes forces qui assurent actuellement le maintient de la cohérence de fonctionnement du système sociétal.

G

gaïa
Gaïa c’est le principe de la biosphère vivante, de la biosphère comme organisme vivant.  
excellent texte sur Gaïa
https://www.francois-roddier.fr/?p=544
Voici aussi un lien vers une biographie de Lovelock
https://blog.sciencemuseumgroup.org.uk/remembering-james-lovelock/
Le principe Gaï à été formalisé dans les années 70
Extrtait de la biographie
« His earlier work for NASA on disequilibrium marked a step towards Lovelock’s Gaia hypothesis – where Earth is described as a self-regulating system, a super-organism, in which creatures, rocks, air and water interact in subtle ways to ensure the environment remains stable.
The ECD advanced his thinking about this highly influential intellectual framework for understanding the Earth system. His hypothesis was named Gaia by his then novelist-neighbour, [William Golding] »(https://en.wikipedia.org/wiki/William_Golding), after the ancient Earth goddess.
Lovelock worked on Gaia with the American biologist [Lynn Margulis](https://en.wikipedia.org/wiki/Lynn_Margulis) but Gaia was criticised for being teleological by the distinguished Oxford zoologist Richard Dawkins and, in response, Lovelock in the early 1980s, developed a simple computer model, called Daisyworld with his student, Andrew Watson, to put Gaia on firm mathematical foundations.

H

holarchies

Chaque fonction sociale est animée par une hiérarchie de [[bulle de compétence collective]]s qui concernent les nœuds de complexité qui doivent être gérés pour permettre aux systèmes sociaux de s’adapter et d’évoluer en continus.

Ces bulles de compétences sont organisées en hiérarchie dans lesquelles la partie supérieure est plus conceptuelle et concerne des nœuds de complexité plus globaux qui se développent sur des périodes plus longues et qui ont des impacts plus larges sur les autres activités du système sociétal. Pour cette raison on dit que le haut des holarchies est constitué par les couches d’espace temps plus grand (le social) et le bas par des couches de réalité plus petite (l’organisationnel).

Dans une holarchie, un [[holon]] spécifique ne contient pas ses sous-holon et il n’est pas possédé par les méta holons auxquels il participe.

De manière générale on dit que:
– Les dynamiques de synchronisation nécessaires aux fonctionnement des infrastructures de [[capacités]] sont premièrement descendante et deuxièmement ascendante,
– Les dynamiques de régulation ==(ou plutôt navigation ???)== nécessaire aux fonctionnement des infrastructures de compétences sont premièrement ascendante et deuxièmement descendante

holon

Les holons sont des systèmes hypercomplexes parce qu’ils sont des composantes de holarchies et que les holarchies sont des infrastructures de sens qui remplissent des fonctions complexe dans et en fonction d’un contexte plus large.

Dans les systèmes sociétaux, les holons sont des bulles de compétences collectives. 

Ce sont des structures dissipative qui sont autopoïétique

**Dans la plateforme holosystémique, nous voulons modéliser l’organisation des holarchies de compétences collectives qui permettent aux systèmes sociétaux de maintenir leur stabilité de fonctionnement malgré le comportement très chaotique de leur contexte.**

Nous nommons holons, les configurations de structures de sens qui constituent les Défis stratégiques/compétences collectives qui permettent à un système complexe spécifique de type structure dissipative de maintenir sa stabilité (les ordres selon Prigogine).

==Les milliards de cadres de référence collectif qui rendent possibles toutes les infrastructures de compétences collectives que sont les systèmes sociétaux sont des holons.==

Texte très bon sur les holon
https://www.francois-roddier.fr/?p=370


**D’après nos observations :**

– Les holons sont des structures de sens autoadaptatives
– Les holons sont des structures de sens autonomes
– Les holons sont des sous-holons de plusieurs métaholons en même temps mais les métaholons n’ont pas tous la même influence sur le comportement du holon
– Les holons émergent au sein des acteurs d’un système lorsque la fonction à remplir par le système est trop complexe, ils constituent des bulles de réalité spécifique partagée par les acteurs des systèmes. 
– Les holons sont nourris en continu par les [[perception]]s des acteurs du systèmes et indirectement par les perceptions des acteurs qui interagissent avec les acteurs du système
– Ils constituent les cadres de référence interprétationels et décisionnels qui permettent d’opérer de manière stable les familles d’activités qui servent à résoudre des problèmes complexes (pas nécessairement compliqués)
– Les holons existent pour remplir au mieux la fonction des familles d’activités qui les ont fait émerger
– Les holons existent au-delà des perceptions des acteurs. Ils sont plus que la somme de ces perceptions mais ils sont définis par ces perceptions ainsi que par leurs historiques
– Les holons sont des hiérarchies d’abstraction qui structurent les mécanismes de mémoire collective ce qui permet aux structures de perceptions de se développer au rythme de l’évolution de leur contexte.    

**Dans la perspective holosystémique,
la fonction première des holons est de stabiliser la manière de résoudre un nœud de complexité et de favoriser la pérennité de cette stabilité tout en permettant l’évolution de cette manière de le résoudre en fonction de l’évolution de son contexte opérationnel (qui détermine la faisabilité) et fonctionnel (qui détermine l’utilité).**

holons vs agents

la question : Les holons sont-ils des agents dans le sens informatique à partir de la description des systèmes multi-agent de la Thèse du Dr Soumia Bendakir

**Caractéristiques primaires des agents**
(Bendakir p-37)

Les  trois  caractéristiques  primaires  de  l’agent  sont  extraites  de  la  définition  de  Jennings, Sycara et Wooldridge (1998):

**Situé**  : 
signifie  que  l’agent  peut  recevoir  des  entrées  sensorielles  provenant  de  son environnement  et  qu’il  peut  effectuer  des  actions  qui  sont  susceptibles  de  changer  cet environnement.

*Le holon est situé par le biais des perceptions des acteurs qui interviennent dans le système et intervient par le rapprochement de ces perceptions avec son cadre de référence ou le rapprochement de son cadre de référence à l’évolution de ces perceptions*

**Autonome** 
signifie  que  l’agent  est  capable  d’agir  sans l’intervention  directe  d’un  humain (ou d’un autre agent) et qu’il a le contrôle de ses actions et de son état interne.

*Le holons se transforment en concordance avec la transformation des perceptions des acteurs du système et de son contexte, mais pas suites aux volontés formelles de ces acteurs. I.e. ils évoluent en synergie avec les perceptions des acteurs mais pas déterminé par ces perceptions.*

**Flexible** :
signifie que l’agent est Réactif / Capable de répondre à temps** : il peut percevoir son environnement et élaborer une réponse dans les temps requis ;

*Les holons sont synchronisés avec l’évolution des perceptions des acteurs mais ils peuvent évoluer de manière décalée si ces perceptions ne sont pas échangées entre les acteurs.*

**Proactif** :
il n’agit pas simplement en réponse à son environnement, il est également capable d’avoir un comportement opportuniste, dirigé par ses buts ou sa fonction d’[[utilité]] et prendre des initiatives au moment approprié.

*C’est dans le holon que naissent et grandissent les initiatives à prendre pour améliorer ou protéger la performance de la manière de remplir la fonction mais c’est à l’extérieur du holon que sont décidées et opérationnalisées les actions*


**Social** :
l’agent doit être capable d’interagir avec les autres agents (logiciels et humains) afin de compléter ses tâches ou aider ces agents à accomplir les leurs.

*C’est par le biais des perceptions des acteurs de la famille d’activités ou de celles des acteurs avec lesquels interagit le domaine d’activité que le holon maintient son harmonie avec le système global, mais le développement des technologies de modélisation des perceptions permettra d’augmenter exponentiellement cette [[capacités]] d’interagir.*


Caractéristiques secondaires des agents

D’autres caractéristiques sont liées à la notion d’agent :

**Intentionnel** :
une intention est la déclaration explicite des buts et des moyens d’y parvenir. Elle exprime la volonté d’atteindre un but ou d’effectuer une action.

*Les holons sont associés au nœud de complexités d’une fonction à remplir et leur intention concerne la résolution du dit nœuds afin de remplir la fonction au mieux*

**Rationnel** :
qui suit le principe suivant “si un agent sait qu’une de ses actions lui permet d’atteindre un de ses buts, il la sélectionne”. La notion de rationalité se rapporte au comportement cognitif de l’agent. Ce terme qualifie l’utilisation efficace des ressources.

*La rationalité des holons est nourrie par celle des acteurs du système. Si les acteurs sont irrationnels alors le holon supportera cette irrationalité, mais le holon n’a pas de rationalité propre. Le holon est conscience, il n’est pas action.*

**Engagement** :
La notion d’engagement est une qualité essentielle d’un agent coopératif, qui  planifie ses actions par coordination et négociation avec d’autres agents. En construisant un plan pour atteindre un but, l’agent s’engage à accompli les actions qui satisferont ce but.

*Les holons ne planifient pas, ils ne participent pas à l’action ils en sont simplement le cadre de référence. « Les seules actions des holons sont de s’exciter et devenir turbulent et de se transformer par discontinuités successives »*

**Adaptatif** :
un agent capable de contrôler ses aptitudes en fonction de l’agent avec qui il interagit. C’est un agent d’un haut niveau de flexibilité.

*Les holons sont adaptatifs en ce qu’ils prennent continuellement en considération les perceptions qui semblent dominer dans les holons avec lesquels ils interagissent afin de protéger la stabilité de fonctionnement des activités*

**Intelligent** :
un agent qui possède des [[capacités]] de raisonnement et d’apprentissage. L’agent doit non seulement planifier ses propres actions, mais aussi tenir compte de celles des autres agents. C’est un agent cognitif, rationnel, intentionnel et adaptatif.

*Les holons ne possèdent pas des capacités de raisonnement mais ils possèdent des capacités d’apprentissage. Les holons ne déterminent pas la nouvelle solution, mais ils en précisent les paramètres d’efficience. « Les seules actions que les holons font sont de se rappeler, d’interpréter, de favoriser ou de défavoriser et de bifurquer. »*

**Apprentissage** :
Les agents doivent évoluer et améliorer leurs connaissances, ainsi, adapter ou changer leurs comportements face à des situations similaires et cela en fonction de leurs expériences passées.  Cette caractéristique est principalement réservée aux agents qualifiés d’intelligents.

*Les holons n’améliorent pas leurs connaissances objectives, **ils enrichissent leurs connaissances subjectives** ou leurs expériences. Les holons ne sont pas intelligents, ils sont conscients. Ils n’analysent pas leurs expériences, il y recherche des configurations de situation semblables à celle qui les préoccupe et les utilisent pour mieux percevoir la situation présente et détecter les voies d’actions qui leur sont accessibles.*

I

Infrastructures de compétences

Dans nos sociétés d’informations le système sociétal est constitué d’infrastructures de compétences qui servent à réguler le fonctionnement du systèmes social afin de protéger sa stabilité et son efficacité (son efficience), ainsi qu’à assurer son évolution vers des configurations de fonctionnement qui assureront la pérennité de cette efficience.

Ces infrastructures de compétences sont l’interface qui comprennent la hiérarchies des bulles de compétences

J

K

L

liens d’influences

Les liens d’influence sont l’expression des interprétations de la situation qui conclut en l’existence de force de changements entre deux [[objet systémique]]s.

La force d’influence peut être de différents types, par exemple un type:

**d’ordre physique**,
ex l’interprétation de l’impact d’un changement de la réalité physique sur la réalité sociale

**d’ordre intellectuel**,
ex l’interprétation de l’impact d’un changement de la réalité intellectuelle sur la réalité physique

**d’ordre perceptuel**,
ex l’interprétation de l’impact d’un changement de la réalité sociale sur la réalité intellectuelle

Le sens des liens d’influence part de l’objet systémique qui provoque le changement vers l’objet systémique qui subit ce changement et devra éventuellement y réagir.

Les liens d’influence peuvent se faire entre tous types d’objets systémiques.
Ils sont en quantité infinie et sont en constant changement.
Ils sont la conscience collective qui nous permet de développer notre compétence tout aussi collective à vivre dans la même société et à la faire fonctionner.

La plateforme Holo-Systemique ne vise pas à modéliser les liens d’influence qui caractérisent le fonctionnement et l’évolution de notre société. C’est une tâche à priori impossible a remplir.

Non, la plateforme Hoo-Systemique a été conçue seulement pour mettre en évidences les forces de changements et de stabilisation qui sont les plus significatives du point de vue d’un défi de changement spécifique. Puis à décrire la configuration des liens d’influences entre ces forces perçus par les participant comme étant les plus significatifs pour comprendre les implications et possibilités dynamique qui découlent de la situation.

On ne propose que ça, pour les prochains mois, on ne propose que ce service.

À toute les fois qu’une cellule s’ouvrira, on pourrait proposer à tous les membres de la communauté de s’y joindre comme modélisateur, veilleur ou observateur.

M

manière de faire

L’expression manière de faire est utilisée pour décrire en langage commun une complexité résolue, c’est à dire une approche, des outils, des techniques et des perspectives qui sont considéré comme un moyen efficace de résoudre une tâche complexe.

On peut les décrire les manières de faire comme des unités de [[compétence]] collective. et en tant que telles, considérer qu’elle sont constituées de connaissances, de [[capacités]] et d’attitudes. agencées dans un protocole d’action.

Une manière de faire est un [[objet systémique]] et en tant que telle

modèle des leviers dynamiques

Les leviers dynamiques sont les objet systémique qui sont les plus concernés par le besoin de changement structurel qui est étudié.

Ils représentent donc les forces de stabilisation du cadre de référence qui offrent le plus de résistance aux forces de changements. C’est pourquoi on les considère comme des leviers dynamique sur lesquels il faut s’appuyer ou qu’il faut questionner pour réaliser des changements structurels.

Lors de l’identification des objets systémiques qui sont les plus significatifs pour décrire l’état dynamique d’un cadre de référence, il faut considérer trois catégories d’objets systémiques:
– Les objets systémiques qui sont des causes de la fragilisation du cadre de référence
– Les objets systémiques qui sont des contraintes à respecter
– Les objets systémiques qui sont des porteurs de possibilités

Les leviers dynamiques sont les objets sur lesquels on devra agir en priorité si on veut enclencher la reconstruction d’une configuration opérationnelle en limitant les dangers de chaos.

Méthode
Dans une étape de survol, on cherchera à identifier les objets qui sont considérés comme les plus significatifs dans chacune des familles puis on choisira celui qui semble le plus critique et sur lequel il semble le plus urgent de porter attention.
Dans une étape de raffinement de cette modélisation il conviendrait peut-être de faire une cartographie de chacune des trois catégories d’objets systémique et allouer une couleur à chacune des catégories pour en finale sélectionner l’objet systémique le plus critique dans chacune des familles d’activités.

N

noeud de complexité
Les noeuds de complexité sont ce qui rend les tâches complexes,
### Perspective globale
À tout nœud de complexité on peut associer
– Une situation complexe
– Une tache complexe
Les noeuds peuvent être 
– Opérationnels
– Fonctionnels
### Définition
À tout **nœud de complexité**, on peut toujours associer une fonction, laquelle définit l’[[utilité systémique]] de résoudre le nœud de complexité. Dans la plateforme HS nous segmentons les utilités systémiques en trois catégories, soit celles de :
– Répondre directement à un besoin de bien-être citoyen
Exemple : Produire de la nourriture
– Répondre à des besoins de fonctionnement du système social

Exemple : Assurer la qualité de la nourriture
– Répondre à des besoins d’évolution du système sociétal
Exemple : Réduire l’empreinte écologique de la production de nourriture
Identifier l’**utilité systémique d’une fonction** à remplir permet de déterminer le centre de gravité opérationnel de son nœud de complexité. Ceci permet de préciser son contexte de réalisation (nature des activités à réaliser) et d’utilisation (contraintes d’[[utilité sociale]] à respecter) ainsi que son contexte d’interaction avec les acteurs de son écosystème transactionnel (défis transactionnels à relever). 
La **résolution d’un nœud de complexité** détermine le champ des possibilités de réalisation des transformations visées qui sont nécessaires pour remplir la fonction spécifique associée au nœud de complexité.
Un** nœud de complexité** est un [[objet systémique]] dynamique. Il est en évolution dans le temps puisqu’il existe dans un contexte lui-même en évolution continue. Par conséquent, le résultat de la résolution d’un nœud de complexité est caractérisé par le moment où cette résolution est effectuée ainsi que par les paramètres du contexte à ce moment-là.
**Résoudre un nœud de complexité**
implique de concevoir un procédé englobant la résolution des différents axes de complexité contenus dans le nœud de complexité, et ce, à un moment déterminé dans le temps. Chaque résultat ponctuel d’une démarche de résolution d’un nœud de complexité est identifié en tant que complexité résolue. 

O

objet systémique

Définition
Les objets systémiques sont des unités de sens. Ils sont constitués d’une situation, d’une perspective, d’une manière d’interpréter et de traiter la situation.

Les objets systémiques sont des schèmes collectifs
Ce sont des objets dynamiques qui sont en perpétuelle évolution, c’est à dire que le sens qui les constitue concerne l’interprétation du contexte qui est lui même en constante évolution. Il en découle que l’objets de sens est, lui aussi, en constante évolution pour assurer le maintient de la justesse et de l’utilité du sens qu’il produit.

Les objets systémiques sont les schèmes qui constituent les composantes de base des compétences collectives qui déterminent les manières de faires et de voir sur lesquelles reposent les cadres de référence qui déterminent les compétences collectives qui permettent à nos sociétés de maintenir en même temps leur efficacité et leur utilité.

Dans la plateforme Holo-Systemique, les objets systémiques sont les éléments que l’on prend en considération au moment de prendre une décision car ce sont les constituants de nos cadres de référence sociétaux.

Nature
Un objet systémique est un élément de la réalité, physique ou non, qui est à prendre en considération si on veut décrire le comportement dynamique d’un système.
Les objets systémiques sont les composantes structurantes des cadres de référence sociétaux.
Pendant les analyse dynamiques les objets systémique peuvent être considéré en tant que :
– **Levier** pour multiplier une force
– **Socle** pour construire une solution
– **Obstacles** pour réaliser un changement


Discussion sur le nom

Le concept d’objets systémique doit être précisé.
Nous l’avons utilisé pour décrire les éléments à mettre dans la matrice des neuf réalités de base.
Toutefois il faut se questionner à nouveau pour savoir si les forces de changement, les Impacts structurels et les [[événements]] ne sont pas eux aussi des objets systémiques.

Actuellement je joue avec les termes:
– Composantes de complexité
– Leviers de complexité
– Objets dynamiques
– Leviers dynamiques
– Manière de voir ou de faire


 Description juin 2023
Les objets systémiques sont des éléments de description de la réalité globale. Ils servent de cadre de référence lors de la résolution des nœuds de complexité afin d’identifier les limites des différents degrés de liberté disponibles.

Les objets systémiques permettent d’ajuster les procédés de résolution des nœuds de complexité avec les diverses contraintes d’application des processus opérationnels. Nous pouvons considérer les procédés comme des objets tactiques liés à la manière d’agir (_Comment agir?_) et les processus comme des objets stratégiques liés à la justification des actions (_Pourquoi agir?_).

Description janvier 2024

On peut considérer que les cadres de référence des configurations opérationnelles sont des assemblages d’objets systémiques qui, chacun provient d’une de ces neuf familles d’objets systémiques.
La Perspective Holosystémique distingue neuf familles d’objets systémiques classifiées selon leur nature et selon leur temporalité.

Selon leur nature, les objets systémiques peuvent appartenir à l’une ou l’autre des réalités suivantes :
– Réalité **effective** où s’opèrent les **dispositifs d’action**
– Réalité **objective** d’où émergent les **dispositifs d’organisation**
– Réalité **subjective** d’où émergent les **dispositifs d’évolution**

Par rapport au moment observé, les objets systémiques se situent dans l’une ou l’autre des périodes temporelles suivantes :
– Le passé ou ont pris formes nos savoirs et nos croyances
– Le présent ou interviennent nos décisions et nos choix
– Le futur ou se déterminent nos volontés et nos objectifs

Pourquoi maitriser les leviers dynamiques
Notons que la classification utilisée fait que les neuf familles d’objets systémiques sont en même temps :
– Mutuellement exclusives
– Exhaustives
– Significatives
Il en découle que, ces neufs familles d’objets systémiques couvrent tous les types de d’objets systémiques dont sont constitués les cadres de référence.
Ces neufs familles peuvent donc être considéré comme descriptives de la réalité dynamique du cadre de référence d’une [[configuration]] opérationnelle quelconque.

L’identification et la description des composantes les plus critiques dans chacune des familles d’objets systémiques en regard du défi de devoir changer le cadre de référence d’une configuration spécifique est l’habileté de base de la Prospective collaborative

P

perception
Les perceptions sont les interprétations que nous faisons des événements et des signaux que nous recevons de nos environnement de vie afin de figurer comment agir en conséquence pour minimiser leurs impacts négatifs sur notre présent et notre futur ainsi que pour capitaliser sur leur occurrence si c’est possible et avantageux.
Les perceptions sont toujours reliées à des événements ou des situations qui sont significatifs pour nous et qui donc devraient être pris en considération dans les décisions que nous devrons prendre. 
Les découvertes de Maturanna & Varela

« Perception should not be viewed as a grasping of an external reality, but rather as the spécification of one, because no dinstinction was possible between perceptions and hallucination in the opération of the nervous system as a closed nerwork.
The first consequence required  that the question: *How does the organism obtain information about the environnement?* be changed to: *How does it happen that the organism has the structure that permit it to opérate adequately in the medium in witch it exist? »
De la ils ont conclus que la capacité centrale d’organisation des être vivant est l'[[autonomie]]. L’autonomie de se construire une capacité de perception pour interpréter les information qui proviennent de son contexte. Et pour décrire cette capacité de création ou de production de sens il a inventé le mot Autopoïese 
plateforme HS

La plateforme Holo Systémique (HS) est un outil de représentation des dynamiques d’évolution des systèmes sociétaux par un protocole de représentation des forces de changements, et le suivi de leurs impacts sur les infrastructures de [[compétence]]s et les infrastructures de [[capacités]]

Pourquoi la plateforme
La Plateforme HS est une approche de gestion collective de l’Hyper complexité du défi de réussir à faire évoluer nos sociétés vers des formes [[écohérent]]es, en évitant de trop déstabiliser leurs fonctionnement ce qui pourrait mener au chaos.

Nature de la plateforme
C’est une plateforme de modélisation des dynamiques de changement qui affectent les systèmes sociétaux, c’est à dire les réseaux d’infrastructures de compétences qui permettent à nos sociétés devenues [[hypercomplexe]]s de maintenir leur stabilité de fonctionnement tout en évoluant vers une configuration plus pérenne.

C’est une plateforme qui modélise les dynamiques d’échanges entre la biosphère et la sociosphère afin de détecter les défis de reconfiguration de ces dynamiques qui sont les plus critiques.

points de bifurcation

Un point de bifurcation est le moment ou l’ordre de fonctionnement d’un système complexe est remplacé par un autre.


Un point de bifurcation est en principe instantané. C’est à dire qu’à un point dans le temps, le cadre de référence qui sert à maintenir la stabilité du système tout en remplissant sa fonction est remplacé par un autre.
Ça implique que tout le système passe de tenter de maintenir l’ancien cadre de référence à trouver comment appliquer le nouveau cadre de référence tout en évitant le chaos.


On peut donc concevoir que plus le changement de cadre de référence est instantané, moins le système sera confronté au développement destructif du chaos dans son fonctionnement. Et à l’inverse que plus le changement est long et plus le chaos pourra s’installer, affaiblissant le système dans son ensemble.

Q

R

réalité effective

La réalité effective est celle de notre conscience humaine, de notre conscience sociale et de nos compétences.

C’est la réalité du quand

Dans la réalité effective que nous agissons et que pour poser ces actions nous choisissons comment équilibrer nos [[perceptions]]s, nos connaissances et nos expériences pour prendre toutes les décisions que nous prenons.
C’est à dire que dans toute décision d’action ou de comportement il y a une un équilibre qui doit être fait par nous, entre nos perceptions, nos connaissance et nos expériences. Et que la [[capacités]] à maintenir un équilibre stable et fiable entre ces trois réalités s’appelle de la compétence.

On peut donc dire que la réalité effective est la réalité dans laquelle on exerce nos compétences sociales (vivre) et professionnelle (travailler).

C’est la réalité dans laquelle on participe au global en opérant le local, c’est la réalité par laquelle on communique, mais ce n’est pas la réalité qui est le siège de la communication, c’est à dire des idées qui sont communiquées pendant la communication. Cette dernière parti relevant plutôt des intentions des participants à la communication, donc de la réalité subjective de chacun des participants.

La réalité effective est l’agora d’actions et d’interactions, C’est le lieu de conscience collective, le lieu ou nous interagissons avec nos semblables.

C’est dans ce lieu que l’on décide du cadre de référence social qui est le plus apte à répondre à nos besoins actuels et futurs.

C’est dans ce lieu qu’on vote, qu’on consomme, qu’on se divertis, mais ce n’est dans ce lieu qu’on fait des cauchemars ou de l’anxiété, qu’on étudie, qu’on s’informe, qu’on interprète les événements ou qu’on se souvient des événements.

En conclusion, c’est le lieu ou on juge de ce qu’il est préférable de faire et ou on décide de le faire.

réalité fonctionnelle

La réalité fonctionnelle c’est la réalité des compétences collectives

La réalité fonctionnelle c’est la réalité holistique, celle dans laquelle on interprète les dynamiques qui sont en train de se développer afin de déterminer celles qui sont susceptibles de nous affecter, ou d’affecter notre organisation et son contexte d’interaction.

C’est la réalité du pourquoi

La réalité fonctionnelle est celle dans laquelle on puise pour expliquer et justifier nos décisions stratégiques
C’est celle dans laquelle se développent les intentions et s’apprécie les efforts.

La réalité fonctionnelle est celle dans laquelle on distingue les implications globales de nos décisions et on juge des raisons qui justifient que l’on continue à faire ce que l’on fait déjà ou que l’on décide de changer de manière de faire et/ou de résultats recherchés.

La réalité fonctionnelle c’est celle dans laquelle on fait du sens avec les événements et celle dans laquelle on s’entend sur les cadres de référence collectif et les compétence collective qui doivent être développés, adaptés ou remplacés.

La réalité fonctionnelle c’est la réalité des aspirations qui nous tirent

réalité mécanique et physique

La réalité mécanique et physique est celle dans laquelle on vit.

C’est la réalité du quoi

C’est notre réalité physique et tout ce qu’elle contient
– Nos ressources,
– Nos équipements,
– Nos approvisionnements
– Nos infrastructures
– Le fonctionnement de nos société dans leur ensemble

La réalité mécanique et physique est celle avec laquelle nos sens interagissent.

On peut affirmer sans se tromper que la réalité des occidentaux est beaucoup plus artificielle et que celle des autochtones beaucoup plus naturelle.

(EN COURS : Intégrer la diapo des deux réalité du projet ACCC)

Donc toute cette réalité physique dans laquelle on vit est principalement construite par nous et c’est cette réalité là qui est construite en utilisant la pensée cartésienne et toutes les techniques d’analyse qui en ont découlé.

La réalité mécanique et physique repose sur la compréhension de la partie de notre réalité qui à un comportement linéaire et donc qui est prédictible. On parle ici de toute utilisation des équipements et mécanismes développés par les sociétés.
La réalité mécanique et physique est la constituante socle, et aussi la scène, de la [[réalité effective]].

La réalité physique c’est la réalité des ressources qui nous poussent

S

sagesse

Qu’est-ce que la sagesse?

Dans une perspective holosystémique je dirais que la sagesse est le fait de naturellement prendre en compte les considérations plus globales, factuelle ou dynamiques, qui devraient encadrer le développement de solutions à des problèmes locaux.

En d’autres termes c’est le fait de comprendre comment les dynamiques du contexte plus global sont à prendre en considération lors d’une prise de décision plus locale ou spécifique.

La sagesse c’est le fait d’adopter une perspective holistique dans la compréhension et le traitement d’un problème à résoudre.

sagesse collective

La sagesse collective c’est l’expression de l’ensemble des perceptionss qui se développement dans toutes les cellules de compétences collectives concernant les enjeux les plus stratégiques de notre situation collective.

La sagesse collective c’est l’ensemble des perceptions qui existent au sein des milliers de cellules de compétences collectives qui permettent de stabiliser le fonctionnement de nos sociétés devenue hypercomplexes. Perceptions concernant les les défis et enjeux les plus critiques à prendre en considération pour réaliser des changements qui nous rapprocheront de l’Écohérence.

schème

Selon Piaget, l’origine de la pensée humaine n’est pas la simple sensation, elle n’est pas non plus un élément inné. Elle se construit progressivement lorsque l’individu, et en particulier l’enfant, entre en contact avec le monde. Grâce à ces contacts répétés, l’enfant développe des unités élémentaires de l’activité intellectuelle, appelées [schèmes](https://fr.wikipedia.org/wiki/Sch%C3%A8me_(psychologie) « Schème (psychologie) »).

Le **schème** est une structure ou organisation des actions telles qu’elles se transforment ou se généralisent lors de la répétition de cette action en des circonstances semblables ou analogues[1](https://fr.wikipedia.org/wiki/Sch%C3%A8me_(psychologie)#cite_note-1).

Il s’agit d’un noyau ou squelette de savoir-faire, adaptable à un grand nombre de situations. Cette construction propre n’est donc pas un pur automatisme car elle est adaptable. C’est une structure commune à toute une catégorie de conduites ou d’actions.

Les schèmes se transforment, se développent. Ce sont ces transformations que [Jean Piaget](https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Piaget « Jean Piaget ») appelle la mobilisation des schèmes. Le schème, c’est ce qui dans une action est transposable dans des situations semblables ou analogues. On distingue plusieurs catégories de schèmes : les schèmes primaires et les schèmes secondaires. Le schème coordonné inclut simultanément le schème primaire et secondaire. Pour passer des schèmes primaires aux schèmes secondaires, il faut qu’il y ait une évolution des schèmes primaires. Et c’est parce que les schèmes primaires se développent qu’on peut obtenir des schèmes secondaires, et c’est cette évolution qui traduit la mobilité des schèmes.

Les schèmes apparaissent comme les unités de base de l’activité intelligente. Ils correspondent à la structure ou à l’organisation d’une action. Les schèmes se transforment en devenant plus généraux, plus nombreux et donc deviennent plus « mobiles ». Ils se combinent dans une organisation de type moyen-but.

Selon Piaget, les schèmes sont un ensemble organisé de mouvements ou d’opérations dont l’enfant dispose, ou qu’il acquiert et développe par son interaction avec le monde environnant. Ces schèmes s’ancrent dans l’esprit, lorsque l’expérience les conforte, ou se modifient lorsqu’ils sont contredits par les faits (il nomme « abstraction réfléchissante », cette abstraction, si celle-ci s’appuie sur des schèmes acquis précédemment dans un contexte différent.

sensibilité systémique

La sensibilité systémique d’un système est sa [[capacités]] à sentir les paramètres qui déterminent son utilité par rapport à son contexte d’interaction.
Elle se développe par l’émergence d’une capacité de percevoir les paramètres du système global qui ont un impact sur le contexte d’interaction de l’organisation et qui sont susceptibles de produire des événements qui remettraient en question notre utilité par rapport à notre contexte d’interaction.

Par exemple des événements qui provoquerait une diminution de notre acceptabilité sociale ou de notre importance stratégique pour notre société.

La sensibilité systémique exprime le fait d’avoir la capacité de détecter l’occurrence ou d’anticiper la venue d’événements qui nous affecteront avant qu’ils n’adviennent ainsi que de scénariser leurs impacts potentiels sur le contexte d’interaction du système.

situations complexes

Perspective

Au centre de tout exercice de prospective, il y a une **situation complexe**. Une situation pour laquelle l’exploration des possibilités d’avenir ou des futurs possibles nous importe explicitement. Ça peut être pour pouvoir les influencer ou encore pour pouvoir les voir venir et s’y préparer afin de s’en protéger ou d’en profiter.

Comme les exercices de prospective concernent le futur, il n’y a pas encore de faits. Alors ils reposent nécessairement sur l’exploration des [[perceptions]]s des acteurs concernant les défis et les enjeux qui semblent les plus critiques et les plus susceptibles de déterminer ce futur.

La prospective est donc toujours un exercice qui doit impliquer une grande diversité de personnes qui échangent sur les composantes de la situation complexe qui sont perçues comme caractérisant et influençant le plus l’évolution de la situation complexe.

La prospective

Si vous désirez faire de la prospective, c’est que vous avez atteint les limites des [[capacités]] des activités de projection qui se font partout pour formaliser des solutions. Celles qui se font de manière scientifique ou technique et qui assument une continuité du cadre de référence décisionnel global de la situation complexe.

Lorsque ces approches techniques et scientifiques cessent d’être fiables au point de faire naître un sentiment général d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de nous, alors il faut se tourner vers la prospective. Et lorsque les situations complexes impliquent de devoir reconfigurer les structures de fonctionnement des sociétés, les situations sont en fait hypercomplexes et alors la prospective collaborative et collective est le seul moyen d’éviter la régression brutale ou que le chaos s’installe dans la société.

Si vous avez continuellement l’impression que des événements importants sont en train de se produire, mais que vous ne parvenez pas à les distinguer précisément, alors la prospective peut vous aider à distinguer la nature et le pourquoi des éléments qui sont significatifs pour vous.

La prospective est avant tout un changement de perspective. C’est un changement dans notre relation au présent. La prospective permet de passer d’un présent qui est vécu comme une suite obligée du passé et le respect des contraintes qui en découlent à un présent qui est vécu comme le début d’un futur à inventer et l’identification des degrés de liberté et des possibilités de changement qui s’offre à nous.

Adopter une attitude de prospective c’est cesser de vouloir trouver des solutions pour plutôt comprendre le présent et chercher à identifier les dynamiques d’évolution qui l’animent.

Les situations complexes

Les situations complexes sont des situations qui requièrent une intervention humaine pour résoudre le ou les [[noeud de complexité]] reliés aux activités à réaliser pour intervenir et résoudre la situation.

Les situations hypercomplexes sont des situations qui requièrent une intervention collective et collaborative pour pouvoir identifier les défis et les enjeux de reconfiguration du fonctionnement du système les plus critiques et en suivre l’évolution.  C’est en effet sur la base de cette information que pourront être identifiés, et explorés les scénarios d’intervention qui sont possibles ainsi que les implications en termes de performance et d’[[utilité]] des solutions qu’ils suggèrent pour intervenir et résoudre la situation. 

Les situations hypercomplexes des très grands systèmes complexes, comme les systèmes sociétaux, concernent plusieurs [[holarchies]] de compétence et plusieurs couches des holarchies. C’est-à-dire qu’ils concernent des situations qui concernent des interactions entre des hiérarchies de fonctions et sous-fonctions qui s’autoorganisent par niveau de globalité.

·       Les couches supérieures traitent les fonctions et les enjeux le plus globaux. Elles abordent les **fonctions de régulation et d’évolution**, plus conceptuelles et ayant des inerties et des portées plus grandes.

·       Les couches inférieures traitent les fonctions et les enjeux le plus spécifiques et pratiques. Elles abordent plutôt **les fonctions d’opération et d’adaptation**, plus pratique et ayant des inerties et des portées plus petites.   

Les systèmes sociétaux d’aujourd’hui ont déjà atteint un haut niveau d’auto-organisation ce qui résulte dans une multitude de holarchies de compétences interreliées par un réseau infini de liens de causalité et d’influence. Les situations hypercomplexes sont presque toujours caractérisables par la spécification d’un objectif d’évolution qui est central et par l’identification des familles de compétences qui sont concernées par les opérations qui sont nécessaires pour traiter et résoudre durablement la complexité hypercomplexe.  

Les fonctions hypercomplexes

Les fonctions hypercomplexes indiquent le besoin d’organisations permettant de résoudre répétitivement des situations hypercomplexes qui se présentent de manière récurrente. Elles sont nécessairement remplies par des hiérarchies d’entités qui ont en même temps la capacité d’agir pour résoudre la complexité et d’évoluer pour s’adapter à l’évolution du contexte de complexité.

Les fonctions hypercomplexes sont de haut niveau, par exemple, la communication, l’enseignement, etc. Elles déterminent alors des hiérarchies de sous-fonctions qui détermineront de manière très importante les hiérarchies d’entités opérationnelles.

société
Une société sédentaire c’est une organisation qui fonctionne et dont la raison d’être est de répondre aux besoin de ses ==habitants==.

Nous utilisons l’expression *assurer le bien-être de ses habitants*. pour décrire cette **fonction** et nous utilisons la *Pyramide des besoins de Maslow* pour  décrire l’**intention** derrière la fonction.

La société est l’organisation qui transforme les ressources disponibles pour construire et nourrir on cocon de vie qui sert aux humains.

Elle vous nourrit, vous habille, vous abrite, vous déplace, vous forme, vous informe, vous divertis, vous soigne, vous permet de socialiser, de vous sentir en sécurité et de vous développer.

Nous sommes tous complètement dépendant de la stabilité du fonctionnement de la société car il y a trop d’humain pour pouvoir les nourrir avec un système désorganisé et il y a trop d’arme pour éviter que les tentations de pouvoir autoritaire ne se multiplient si la stabilité du fonctionnement de la société devient trop instable que le doute se met à habiter les habitants 
sociétés hypercomplexes

Les sociétés contemporaines sont devenues hypercomplexes. Et, en tant que telles, elles sont constituées de trois niveaux d’organisation. Ainsi on y retrouve:

– **Les organisations** qui permettent aux habitants d’y agir pour la faire fonctionner à tous les niveaux

– **Le système social** qui permet à toutes les organisations d’interagir entre elles pour assurer ce fonctionnement et aussi de l’ajuster pour l’adapter aux évènements qui interviennent dans la biosphère et dans la sociosphère

– **Le système sociétal** qui permet de faire évoluer les configuration du système social afin d’assurer sa stabilité et sa pérennité, même si ces deux objectifs fondamentaux sont aujourd’hui dominés par les objectifs de croissance.

structure dissipative

Une structure dissipative est un Système
(https://fr.wiktionary.org/wiki/syst%C3%A8me « système »)
au service d’un projet organisé capable de transformer de l’énergie « dissipée » pour aboutir à une forme ordonnée.

système

==Les systèmes sont les structures invisibles qui maintiennent les organisations.
Les systèmes complexes sont des structures dissipatives.
Ce sont des bulles de compétences vivantes==

Dans la littérature
Les systèmes sont:
– Des ensembles abstraits dont les éléments sont coordonnés par une loi, une théorie.
– Des ensembles d’éléments considérés dans leurs relations à l’intérieur d’un tout fonctionnant de manière unitaire.
– Des ensemble de procédés, de pratiques organisées, destinés à assurer une fonction définie

Dans la perspective HS
Les systèmes sont complexes ou hypercomplexes et sont des entités virtuelle:
– Qui sont constituées autour d’un ensemble d’activités assemblé pour remplir une fonction spécifique, dans un contexte spécifique et pour remplir un besoin spécifique.
– Qui régulent leurs dynamiques d’interaction avec les autres systèmes de leur contexte afin de pouvoir remplir efficacement leur fonction
– Qui sont sensibles aux événements du contexte global qui pourraient venir affecter le contexte ou les besoins remplis par le système

Dans la perspective HS
Les [[capacités]] sont des [[système complexe]]s
Les [[compétence]]s sont des [[Système hypercomplexe]]s

Membrane des systèmes

Les systèmes sont caractérisés par une frontière, une sorte de membrane virtuelle qui sépare deux perspectives.
– Celle de l’intérieur de l’organisation qui est maintenue par le système et qui concerne l’utilisation de ses [[capacités]] pour remplir une fonction
– Celle de l’extérieur de l’organisation qui est maintenue par le système et qui concerne l’évolution de l'[[utilité]] et des attentes face à la fonction du système.
Les membranes des systèmes sont des réseaux tissés d’intentions entrecroisée d’actions potentielles qui utilisent le cadre de référence (configuration) qui constitue le noyaux du système pour interpréter les événements et y réagir tout en protégeant l’intégrité de l’organisation.

Voir ausi:
[[points de bifurcation]]
[[holarchies]]
[[holon]]

système complexe

Globalement
**Un système complexe est un système ouvert dans lequel les composants ont suffisamment d’autonomie pour nécessiter l’existence d’un ordre, un cadre de référence partagé par les composantes du système pour que le système maintienne sa cohérence interne malgré les transformations de son contexte externe**.

Plus spécifiquement
Très souvent, lorsqu’on décrit les systèmes complexes, on en dit des « tout qui sont plus que la somme de leurs parties ». Mais, qu’est-ce donc que ce « plus que la somme … ».

Dans la perspective HoloSystémique on considère que c’est en fait « la conscience de l’[[utilité]] du tout par rapport au système global » qui constitue le « plus » qui complète la somme des parties et qui constitue un cadre de référence pour assurer la stabilité de fonctionnement du tout. C’est le cas des systèmes complexes sociétaux notamment.

Toutefois, l’utilité n’est pas une donnée factuelle, elle est plutôt de type perceptuel. Elle ne dépend pas directement des composantes, mais plutôt de leur configuration et de sa performance par rapport à l’état et aux dynamiques qui affectent son contexte d’utilisation.

La propriété émergente qui permet de maintenir la stabilité de fonctionnement des systèmes complexes est centrée principalement sur **la fonction d’utilité du système,** c’est-à-dire sur les situations dans le système global qui justifient la réalisation des activités du système.

Dans un tel contexte, on peut probablement simplifier en disant que « un système complexe est un système qui est conscient de son utilité et qui assure sa stabilité opérationnelle par rapport aux systèmes globaux ». En d’autres termes, on peut considérer que l’utilité est le point de fuite qui sert de référence dans le temps pour adapter en continu le système à l’évolution de son contexte transactionnel.

Les systèmes complexes reposent sur deux habiletés de base qui ensembles, lui permettent de maintenir simultanément leur [[capacités]] de fonctionner, et celle d’évoluer pour s’adapter aux changements de leur contexte.

Ils doivent permettre l’exploitation de la configuration opérationnelle pour remplir leur fonction efficacement d’une part et, concurremment, la transformation de cette configuration opérationnelle pour maintenir l’utilité du système complexe malgré les transformations de son contexte d’opération.

système sociétal

Le système sociétal c’est l’ensembles des holarchies de compétences collectives qui permettent à un système hypercomplexe de pourvoir évoluer tout en évitant que s’installe le chaos dans leurs opérations

Description octobre 2023

Le système sociétal est un mécanisme hypercomplexe Voir [[hypercomplexité]] qui permet aux sociétés contemporaines de s’adapter aux changement de leur contexte, les changements climatiques par exemple, en tentant de minimiser les impacts sur la stabilité de fonctionnement du système social.

Mais surtout, c’est le mécanisme qui leur permet de faire évoluer les holarchies de systèmes de manière à assurer la performance de fonctionnement et la pérennité du système social.

Les systèmes complexes sont ceux qui développent une capacités opérationnelle d’auto-régulation, alors que les systèmes hypercomplexe sont ceux qui développent une capacité opérationnelle d’autodétermination.

Les systèmes complexes fonctionne selon deux niveaux, ceux d’actions et d’interactions alors que les systèmes hypercomplexes fonctionnent selon trois niveaux car aux deux premier il s’ajoute celui de la justification qui est le référentiel d’autodétermination.

Les systèmes complexes peuvent se gérer en utilisant les approches d’analyse systémique alors que les systèmes hypercomplexes ne peuvent se gérer qu’en utilisant des approche dynamiques de modélisation systémique.

système hypercomplexe

==Les systèmes hypercomplexes sont des structures dont la configuration est déterminée par les paramètres d'[[utilité]] et de responsabilité de ses composantes.==

Les système hypercomplexe sont des structures qui ont la caractéristiques de maintenir leur stabilité dans le temp, mais aussi de pouvoir évoluer si le système se rapproche trop de l’équilibre ou du chaos

T

trois réalités temporelles

Pour décrire les neuf familles d’[[objet systémique]]s, regardons premièrement la perspective temporelle avant de considérer la nature des objets systémiques.

La modélisation **dynamique** des phénomènes implique nécessairement un déplacement **dans le temps**. Pour comprendre la **portée des événements**, il est essentiel de regarder les objets systémiques au niveau de leur réalité dans le passé, le présent et le futur par rapport au moment déterminé pour la modélisation. Aussi, nous considérons les trois perspectives temporelles (passé, présent, futur) comme centrales à toute activité de [[prospective]].

La réalité à modéliser est considérée dans une perspective dynamique. Elle englobe les réalités héritées (le passé), les réalités espérées (le futur) et les réalités courantes (le présent). De plus, nous considérons que les acteurs des systèmes doivent à tout moment prendre des décisions dans le présent. En effet, ils doivent agir dans la réalité courante en décidant de prioriser soit la réalité héritée, soit la réalité espérée. De fait, toute décision stratégique implique de choisir entre poursuivre la manière d’agir du passé ou identifier une manière améliorée d’agir dans le futur.

Donc, la réalité dynamique à modéliser est composée d’un passé hérité qui pousse ou qui tire et d’un futur espéré qui tire ou qui freine. Le présent courant est la réalité dans laquelle on agit et on évolue en tentant d’orienter l’héritage du passé vers les espoirs du futur. Explorons les trois réalités de la perspective temporelle : la réalité héritée, la réalité espérée et la réalité courante.

La réalité héritée

Elle émerge du passé sur lequel on peut s’appuyer (passé hérité qui pousse) parce qu’il contient les moyens d’agir disponibles dans le présent. Ces moyens résultent des activités réalisées dans le passé dans le cadre de leurs interactions avec le système sociétal. Ces moyens prennent principalement trois formes :

**Les certitudes** 
Elles peuplent les cadres de référence décisionnels des groupes d’acteurs de l’écosystème sociétal de l’entité considérée dans la modélisation. Les certitudes rendent leurs comportements prédictibles. On peut aussi penser que les certitudes collectives permettent de maintenir la cohérence et la stabilité de fonctionnement des écosystèmes sociétaux.

**Les ressources :**
Elles sont produites par l’écosystème planétaire et sociétal de l’entité considérée dans la modélisation. Grâce à la disponibilité des ressources, les écosystèmes sociétaux peuvent réaliser leurs opérations de transformation des ressources et ainsi livrer les résultats attendus.

**Les techniques :**
Elles se traduisent en compétences et en technologies. Les techniques permettent de réaliser des opérations de transformation des ressources toujours de plus en plus compliquées, et ce, dans des délais prédictibles tout en respectant les critères de qualité attendus.

Il semble que le présent dépende totalement des résultats du passé. De fait, le passé est le référentiel le plus constituant pour prendre des décisions opérationnelles.

La réalité espérée

Elle émerge du futur auquel nous aspirons (futur espéré qui tire) parce qu’il contient des consolidations ou des améliorations de certaines configurations de notre contexte actuel. De plus, ces changements sont vus comme favorisant assurément le bien-être individuel ou collectif de même que notre pérennité en tant que société.

Ces consolidations ou améliorations espérées de la situation présente, appelons-les **configurations désirées**. Elles sont comme des aimants qui influencent les décisions des acteurs concernés. Sans que ce soit fait de manière explicite, ces aspirations poussent les acteurs concernés à décider et à agir dans le présent en influençant les activités et en orientant leur évolution vers ces configurations désirées.

Par conséquent, les configurations désirées agissent comme des _lignes directrices stratégiques_ dans notre processus d’évolution personnel et collectif. Elles nous attirent vers des futurs qui présentent de nouvelles caractéristiques, voire des caractéristiques très innovatrices ou totalement différentes.  Ces _lignes directrices stratégiques_ peuvent provenir de plusieurs perspectives, et ce faisant, prendre plusieurs formes :

**Les aspirations :**
Elles peuplent la réalité espérée des groupes d’acteurs. Elles représentent ce qui, à tous les niveaux et dans tous les domaines, est perçu comme une situation améliorée. En l’occurrence, la nouvelle situation serait beaucoup plus cohérente avec l’[[utilité sociale]] systémique et l’intention dévolue aux fonctions à remplir. Les aspirations expriment le potentiel d’un futur amélioré porteur d’efficience, de sécurité et de sérénité. La dimension sérénité est une caractéristique très importante des aspirations car elle est l’expression d’un sentiment de pérennité.

**Les attentes :**
Elles se développent chez les bénéficiaires des activités du système et chez les parties prenantes impliquées. Les attentes participent à l’orientation du fonctionnement des activités en vue de remplir leur fonction systémique. Elles expriment les résultats perçus comme probants, accessibles et désirés par les acteurs concernés. Les attentes résultent de la syntonisation entre les aspirations et les projections, réalisées individuellement et collectivement par les acteurs. Elles sont les objets systémiques les plus présents dans les communications en ce qu’elles sont les principaux leviers tactiques permettant aux dirigeants de démontrer qu’ils répondent aux besoins des acteurs.

**Les projections :**
Elles résultent de l’analyse des évolutions passées des activités du système. Elles expriment les paramètres à prendre en considération pour assurer le développement et la consolidation des acquis opérationnels du système. Les projections expriment les possibilités futures en fonction des [[capacités]] développées dans le passé. Elles assument donc la continuité globale du passé. Les projections sont réalisées pour permettre d’améliorer la performance du système afin de répondre aux attentes exprimées, ou encore pour démontrer les impacts du fonctionnement du système sur son contexte, sur ses parties prenantes et sur les bénéficiaires des activités du système.  

La réalité courante

Elle est constituée d’organisations, ou entités sociétales, qui se servent des moyens de la réalité héritée pour atteindre les configurations désirées d’une réalité espérée. La réalité courante contient les capacités d’agir qui permettront d’orienter la réalité héritée vers la réalité espérée. Cette réalité courante, située entre la réalité héritée et la réalité espérée, est le théâtre de trois types d’activités qui se présentent sous les formes suivantes :

·       **Les intentions :**  Elles permettent de choisir entre poursuivre la façon de procéder du passé ou changer les manières de faire. Les intentions permettent de continuer comme avant ou d’inventer un futur différent. Elles sont des projections d’un futur aux caractéristiques significativement améliorées.

·       **Les activités :** Elles résultent des décisions, des choix effectués entre favoriser le passé ou le futur, aussi encore entre favoriser les connaissances ou le jugement. Les activités intègrent les solutions apportées aux enjeux du passé ainsi que les origines des enjeux du futur. Elles permettent d’incorporer des manières de faire qui rapprochent du futur espéré.

**Les capacités :**
Elles permettent d’utiliser les ressources disponibles pour pouvoir, en même temps, satisfaire les attentes et introduire des améliorations rapprochant des futurs espérés. Les capacités promettent un futur dans lequel tout est possible.   

Le présent est toujours une situation qui se décrit comme une résolution au temps « _t »_ de l’équilibre entre le passé hérité et le futur espéré. La prospective systémique repose donc sur l’exploration de l’évolution dans le temps de cette équation d’équilibre.  

U

utilité sociale

Dans le contexte du système social, l'[[utilité]] est définie comme étant de supporter la fonction de la société qui est de transformer les ressources afin d’assurer le bien-être présent et futur des habitants de la société.

Nous établissons l’utilité par rapport à la pyramide des besoins de santé psychologique de Maslow.

L’utilité est une mesure de l’importance d’une réalité x pour faciliter la [[capacités]] du système social à remplir sa fonction.

V

W X Y Z



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