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NOTRE MANIFESTE

« Le temps d’agir »

Notre Manifeste, notre étoile polaire

« Le temps d’agir »

Notre Manifeste, notre étoile polaire
« le temps d’agir »

Depuis 400 ans, nous avons concentré nos efforts sur la fonction de pouvoir des sociétés. Ainsi, l’instrumentation de nos **intelligences collectives** par le développement des sciences, techniques et technologies, a rendu possible l’explosion des capacités de fabrication de nos sociétés qui a produit les révolutions industrielles et technologiques.

« La science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » (Rabelais)

L’urgence absolue de l’instant présent est devenue l’instrumentation de la **conscience collective**, la fonction de sagesse des sociétés. Il nous faut en effet développer une capacité globale de mesurer collectivement et d’exprimer en continu nos perceptions collectives sur les défis et les enjeux de changements les plus critiques pour assurer la pérennité de nos sociétés.

La prochaine étape de l’évolution de la conscience collective des sociétés humaines est l’instrumentation de la sensibilité au système dans lequel elles évoluent.

1. Une responsabilité naturelle

Nos sociétés sont aujourd’hui devenues hypercomplexes en raison de leur autonomie, de la vitesse de leur évolution de l’interdépendance des activités de transformation et de l’explosion des flux de matière et d’information qui les lient entre elles. On en est au point où, pour assurer leur avenir et protéger la biosphère de nos expériences d’apprentis magiciens, la prochaine étape logique est d’instrumenter la sensibilité systémique collective des habitants afin de se donner la possibilité de naviguer collaborativement et sécuritairement dans les changements qui s’annoncent.

Nous croyons que c’est la responsabilité de tous les humains que d’instrumenter la conscience collective de nos sociétés, pour qu’elle équilibre de sa sagesse notre intelligence collective, nous permettant ainsi d’assumer notre responsabilité face à la biosphère et à nos descendants.

Nous assumons en effet que nous avons la responsabilité d’évoluer vers l’Écohérence, c’est-à-dire vers des formes d’économie compatibles avec l’écologie de la planète.

2. L’ampleur du défi

Ajouter la conscience collective pour compléter l’intelligence collective dans nos sociétés, c’est le moyen se donner la capacité de rendre nos systèmes sociaux responsables et imputables des effets collatéraux de leur fonctionnement.

Il nous faut réduire de 90%* l’empreinte écologique de notre société pour assurer sa pérennité. Ça implique un changement de paradigme, car plutôt que d’être dirigé par des objectifs de profitabilité et d’innovation il faudra plutôt devenir dirigé par des objectifs d’utilité et de consolidation des acquis.

Pour donner une idée de l’ampleur de ce défi de transformation, il faut considérer que, dans un monde centré sur l’utilité, toute industrie qui n’améliore pas, voire fait régresser, le bien-être collectif des humains, la régénération des ressources naturelles et la durabilité de l’environnement cesse d’être une bonne industrie. Imaginez le changement de cadre de référence!

Instrumenter notre conscience collective est le passage obligé de cette transformation, en nous donnant la maturité collective de suivre en continu l’évolution de ce qui est perçu comme « la bonne manière de faire les choses » par la collectivité.

*Ce chiffre est démontré lors de notre soirée d’initiation à la prospective

3. Instrumenter la conscience collective du système planétaire

Prendre en compte l’évolution de la situation globale est une nécessité absolue pour assurer la pérennité de nos sociétés et civilisations. Pour développer cette capacité, nous devons nous donner les moyens d’appréhender la situation actuelle avec tous ses défis et ses enjeux et en faire le sujet central de nos activités d’information et de réflexion. 

En tant que collectivité, et parce que nous sommes confrontés à des changements structurels, nous avons le devoir de *prendre en considération la situation globale* dans toutes nos décisions pour pouvoir prétendre remplir nos responsabilités sociales de manière pérenne.

La conscience systémique collective c’est la perspective des dynamiques de transformation globale du système. Des transformations auxquelles on aspire et de celles que l’on craint. Son activation repose sur l’instrumentation d’une sensibilité collective qui permet de prendre conscience et d’agir en conséquence de ces dynamiques de transformation globale.

Pour assurer l’avenir de nos enfants, nous avons le devoir de participer à l’effort de faire émerger la conscience systémique collective, puis de la faire vivre.

4. Un contexte défavorable

Le développement de nos sociétés industrielles et cybernétiques a nécessité pendant des siècles une concentration de nos ressources intellectuelles vers le développement de notre intelligence collective, reposant sur la pensée cartésienne et le déterminisme newtonien, la source de nos capacités de faire.

On peut prendre acte de l’intensité et de l’universalité des efforts alloués au développement de cette intelligence collective quand on voit se perpétuer le règne de l’approche mécaniste et analytique du déterminisme newtonien partout, et cela malgré la découverte de ses immenses limites dans la dernière moitié du dernier siècle.

En effet, ce déterminisme universel que l’on sait faux domine toujours nos manières de voir la vie et de prendre nos décisions. Les définitions de nos dictionnaires et le fonctionnement de nos universités sont encore, dans une très grande majorité, guidés par les règles du déterminisme.

Ce règne de la pensée cartésienne qui se perpétue est une bonne indication de combien l’instrumentation de la conscience systémique collective qui n’est pas cartésienne est défaillante. Notamment parce qu’elle se fait en périphérie de nos sociétés et surtout selon les règles cartésiennes de l’intelligence collective.

Il en résulte que l’on a construit un système social qui fonctionne de manière autistique. Un système qui est entièrement concentré sur la performance de son fonctionnement, mais pas sur l’utilité de ce fonctionnement. Cette utilité par rapport aux intentions devrait être à la base des systèmes sociaux, c’est-à-dire d’assurer le bien-être des habitants de la société.

5. Les moyens d’agir

Ce phénomène nous l’avons découvert en essayant, depuis vingt ans, de trouver le moyen de décrire le mécanisme de régulation des sociétés afin de prendre le virage dans lequel nous sommes désormais bien engagés. Cet effort a nécessité de développer des outils pour décrire ce mécanisme de régulation, et notamment, comment y sont traités les défis de changements et les enjeux qu’ils comportent.

En chemin, il est apparu évident que les outils de systémie qui devraient permettre d’assurer efficacement cette régulation ne sont pas implantés et que la régulation repose encore sur les outils spécialisés pour la « croissance dans un contexte de compétition » alors que nous devrions être entrés depuis longtemps dans une période de « consolidation dans un contexte de collaboration ».

Pour pouvoir faire passer les systèmes de régulation au prochain niveau de maturité, il faut instrumenter une compétence collective à nourrir une conscience collective qui exprimera nos perceptions collectives concernant des défis et enjeux qui sont les plus critiques pour l’avenir de nos sociétés. Il faut implanter ce mécanisme de conscience à tous les niveaux et dans toutes les activités du système sociétal.

C’est essentiel pour nous permettre d’appréhender collectivement notre responsabilité et notre obligation de rendre nos économies cohérentes avec l’écologie de la planète et la santé de la biosphère.

Il faut bien comprendre que les configurations économiques ne sont en fait que des approches collectives qui visent à réaliser efficacement les intentions des sociétés. Et qu’il est maintenant critique de les rendre cohérentes avec l’écologie de la planète et la vitalité de la biosphère.

6. Le défi de la conscience systémique collective

Ici, il faut faire un point et préciser qu’une réflexion sur les intentions qui sont à la base de l’existence des sociétés exige de s’affranchir des concepts et normes qui définissent leur fonctionnement actuel. Il faut donc s’affranchir de toutes les certitudes économiques, sociales, politiques ou légales qui déterminent notre fonctionnement actuel pour se concentrer sur les intentions, finalités et contraintes à respecter qui devraient guider l’exercice d’imaginer de nouvelles formes de sociétés.

Il faut pouvoir réfléchir et discuter des fonctions qui sont les plus critiques à maintenir et des capacités à protéger afin d’assurer le bien-être des habitants. Nous croyons qu’entreprendre d’identifier les défis de transformation les plus importants, urgents et critiques qui caractérisent notre situation devient l’équivalent de donner vie à notre conscience systémique collective.

7. Un enjeu de survie

Ce n’est qu’en ayant cette information pour tous les niveaux et types d’activités de nos systèmes sociaux que nous serons en position de mettre les choses en perspective afin d’entreprendre l’identification des scénarios de reconfiguration des hiérarchies de compétences collectives qui constituent les systèmes sociétaux.

Nous devons cesser de chercher des solutions pour des problèmes que nous ne comprenons pas et commencer à nous concentrer sur l’effort de comprendre la nature de nos problèmes les plus critiques et les défis et enjeux qui en découlent. Alors seulement serons-nous en position de commencer à identifier les meilleurs scénarios de reconfiguration. Et aussi d’identifier ceux qui prennent en compte la situation globale, qui résolvent les défis les plus globaux et les plus critiques, et sur cette base, d’enclencher le projet de métamorphose de la société québécoise.

8. En conclusion

La conscience systémique collective existe déjà. Elle a pris une grande place avec l’apparition des réseaux sociaux. Ce décloisonnement des perceptions individuelles a littéralement provoqué l’explosion des possibilités d’interaction entre les individus et donc d’échange sur nos perceptions collectives.

Toutefois, il est important de noter que le support de cette conscience collective naissante est dominé par des opérateurs de réseaux qui ne sont pas neutres, car motivé essentiellement par la profitabilité et le pouvoir. Ils choisissent les contenus à pousser en fonction d’objectifs strictement commerciaux ou électoraux, visant l’augmentation de la consommation, source de leurs profits.

C’est pour combler ce vide que nous avons créé l’Institut d’Écohérence avec l’intention de déployer une nouvelle plateforme de prospective collaborative qui permettra l’émergence d’un réseau social de conscience collective structurée et neutre. C’est ce qui nous permettra d’entreprendre de faire passer nos puissantes sociétés adolescentes à l’âge adulte en instrumentant leur capacité d’être imputable.

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