L’idée de l’indépendance est morte, vive celle de la souveraineté
Ceci est un cri du cœur.
Être indépendant c’est ne plus dépendre, c’est s’éloigner d’une situation passée qui n’est, en principe, pas à notre avantage.
Être indépendant ça ne dit pas où l’on va, ça dit où l’on ne veut plus être, ce n’est pas un projet de réalisation c’est un projet d’affranchissement.
Être souverain, c’est pouvoir décider où l’on veut aller, c’est la possibilité de faire un projet et de le réaliser.
Être souverain, c’est un prérequis pour réaliser un projet commun, mais ça implique l’existence d’un projet.
Le Parti Québécois est né d’un projet d’indépendance en forte réaction à l’emprise historique du Canada sur le Québec. Il est né de la Révolution Tranquille, d’une volonté nationale d’affirmation de soi. Pour réussir son projet, il aurait fallu qu’il développe un projet de société québécoise. Un projet de société adapté au contexte planétaire d’aujourd’hui et de demain. Un projet de société qui propose des solutions structurelles aux défis du développement durable, de l’affranchissement à notre dépendance au pétrole et de la distribution équitable de la richesse.
Un tel projet embarquerait les jeunes qui eux sont connectés sur ces réalités.
À défaut d’élaborer un tel projet, la proposition en reste une d’indépendance et si elle est promue par PKP, elle ne résout certainement pas le défi d’équité.
Alors pour que le Québec devienne un pays, il suffit qu’il se développe un projet de pays moderne, ajusté aux réalités de notre temps et compatible à celles du futur.
C’est pourquoi je dis :
L’idée de l’indépendance est morte, vive celle de la souveraineté
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