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Peut-on espérer du bonheur en 2011?

Les résultats mitigés de la COP 28, il fallait s’y attendre!

Ça y est, voici qu’arrive 2011, une nouvelle année. En cette occasion je vous souhaite la santé, ainsi qu’une multitude de nouvelles relations humaines de qualité. Et le bonheur.

Voilà, c’est fait. Nous avons complété la première décennie du nouveau millénaire. En absolue ça ne veux rien dire. En relativité toutefois le premier jour du premier mois de la première année de la nouvelle décennie est un bon moment pour faire le point.
Mon propos n’est pas d’entrer dans les détails de ce point à faire. Si notre analyse plus globale vous intéresse je vous invite à lire le texte fondateur de l’Institut Prospexia. Je désire plutôt schématiser notre situation. Nous avons atteint ce qui semble être un pic de civilisation.

L’occident a poussé à l’extrême une civilisation de croissance. Dans cette civilisation « Plus c’est Mieux ». Ça rend heureux paraît-il. La croissance y est propulsée par l’application d’un mécanisme de concentration de la richesse dans un nombre toujours plus limité de main. C’est, en effet, cette recherche d’une richesse toujours plus grande par les individus qui provoque et entretient la dynamique de croissance.

Aujourd’hui, cette civilisation de croissance a gagné toute la planète. Si bien que nous sommes maintenant confrontés aux limites de la biosphère. Et même à celle de la planète. Nous ne pouvons plus croître.

Mais ceux qui profitent de la croissance veulent la poursuivre puisqu’elle est la source de leur pouvoir. Même si les limites de la biosphère et de la planète sont atteintes et qu’elles nous accablent de leur réalité brutale. À preuve, la biosphère est malade et sa production régresse significativement et la fin des ressources non renouvelables est en vue et dans certains cas très proche.
Les impacts sont déjà tangibles. Les populations de la planète s’éveillent. Elles prennent conscience du danger. Résultat, elles questionnent la civilisation de croissance. Il y a seulement quelques années, pendant l’ère Bush fils, on s’est mis à attaquer le néo-libéralisme. Aujourd’hui c’est le capitalisme lui-même qui est pointé du doigt.

C’est dans cette perspective que je crois que nous avons atteint un pic de civilisation. En cette seconde décennie du nouveau millénaire nous débutons une période d’intenses turbulences et de chaos. Les changements seront globaux. Ils vont emporter le mode de vie actuel dans l’histoire et en faire émerger un nouveau. Ajusté lui, à la réalité de la planète. De la biosphère. De l’humanité.

Je vous propose donc, pour passer une heureuse année 2011, de concentrer votre attention sur la nouvelle société humaine qui émerge de partout. Elle nous promet un futur meilleur, plus cohérent. Pour ne pas dire plus écohérent.

Plus spécifiquement je vous rappelle que, le bonheur repose sur les attentes que l’on a et qui sont ou non comblées. Si les votre concernent la croissance, la consommation, la réussite personnelle ou plus simplement des certitudes quand à votre sécurité personnelle. Vos attentes ont beaucoup de chance de ne pas être comblées ce qui freinera votre accès au bonheur.

D’autre part si vous entreprenez de regarder la réalité en face et que vous cherchez à la comprendre. Si vous auscultez votre mode de vie pour y séparer l’essentiel de l’accessoire. Si vous entreprenez de consolider l’essentiel, en synergie avec votre collectivité. Alors vous découvrirez que la sécurité est accessible. Qu’elle n’a pas besoin de certitude. Er que finalement, le bonheur est bien plus accessible qu’on ne le croit.

Je vous souhaite donc une année 2011 pleine de santé, de bonheur et de développement personnel et collectif. Et surtout, n’oubliez pas que le chaos qui s’installe, même s’il est générateur d’incertitude est la seule voie qui nous permettra d’assurer un minimum de niveau de vie à nos enfants. Nous ne devons donc pas le combattre mais plutôt l’utiliser pour inventer une nouvelle société plus efficiente. Une société qui consommera beaucoup moins de ressources pour nous livrer une qualité de vie équivalente. Sinon améliorée.

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