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Comprendre en toute conscience le processus d’évolution

Création de l’Institut d’Écohérence

Article 100% humain rédigé par Frédéric Gaurier

Dans un monde en constante évolution et au futur incertain, s’adapter et acquérir de nouvelles compétences est devenu crucial, tant sur plan individuel que collectif. Cette synthèse issue d’expérience et expertise en conduite du changement, offre un cadre pour comprendre en toute conscience ce processus d’évolution. Examinons chaque étape et voyons comment elles pourraient s’appliquent à la vie quotidienne.

1. S’informer : l’éveil par la connaissance

La première étape consiste à combattre l’ignorance en s’informant.

Par exemple, une personne souhaitant adopter un mode de vie plus écologique pourrait commencer par se renseigner sur l’impact environnemental de ses habitudes quotidiennes, via une « Fresque du Climat », par exemple, un « Atelier 2 Tonnes » ou les publications de l’Institut d’Écohérence.

2. Apprendre : vers la maturité

Cette étape vise à surmonter le déni en apprenant activement.

Notre créatif culturel en herbe pourrait suivre un cours en ligne sur le développement durable, confrontant ainsi ses idées préconçues à des faits scientifiques.

Sur le plan collectif, si on est un groupe de prospective qui souhaite autodéterminer le futur de son industrie, par exemple, il s’agit de réunir autour d’un défi majeur à résoudre.

3. Analyser : l’autonomie par le questionnement

Ici, on remet en question ses croyances par l’analyse.

Notre protagoniste pourrait examiner ses habitudes de consommation, remettant en question la nécessité de certains achats.

De son côté, notre groupe de prospective pourrait, à ce stade, explorer les forces les plus influentes et leurs interactions avec le défi choisi.

4. Comprendre : le libre-arbitre éclairé

Cette phase combat le refus en favorisant une compréhension profonde.

La personne réalise que ses choix quotidiens ont un impact réel sur l’environnement, l’incitant à envisager des changements.

Le groupe, lui, va passer en revue de manière continue les événements en rapport avec le défi et pondérer leur influence sur les forces modélisées, afin de mieux en comprendre la dynamique.

5. Accepter : L’adhésion au changement

L’étape d’acceptation permet de surmonter la résistance interne.

Notre sympathisant en écologie va par exemple accepter que des changements dans son mode de vie sont nécessaires et bénéfiques à long terme.

De son côté notre groupe va observer et prendre conscience de la dynamique des événements et va pouvoir identifier et justifier les forces prioritaires vers lesquelles les solutions techniques ou sociales devraient s’orienter. (résistances à combattre ou sujets favorables à promouvoir).

6. Intégrer : sortir de sa zone de confort

Ici, on intègre de nouvelles idées, défiant sa zone de confort.

La personne pourrait commencer à envisager sérieusement l’utilisation de transports en commun plutôt que sa voiture.

Le groupe va continuer à comprendre les dynamiques influant sur son défi et communiquer largement sur les enjeux et les évolutions à mettre en oeuvre, en faisant primer l’utilité de la filière dans un objectif, par exemple, d’une économie compatible avec l’écologie et du bien-être collectif.

7. Décider : le passage à l’action

Cette étape cruciale combat l’inaction par la prise de décision.

Notre protagoniste décide concrètement de réduire son utilisation de plastique et de privilégier les produits locaux.

Le groupe maintenant mûr et convaincu, va pourvoir sensibiliser les acteurs de terrain qui portents les solutions dans sa filière. dans une logique de ce qui est le plus « utile ».

8. Agir individuellement : les petits gestes qui comptent

On combat l’anxiété par des actions individuelles.

La personne commence à apporter ses propres sacs pour faire ses courses et à utiliser une gourde réutilisable.

Pour un groupe, celui-ci va interagir avec les porteurs de solutions pour s’assurer que la configuration des nouvelles pratiques est bien en accord avec le futur souhaité, l’utilité visée.

9. Agir collectivement : la force du groupe

Cette phase surmonte la peur de l’échec en agissant collectivement.

Notre personne, convaincue désormais, pourrait rejoindre une association locale, par exemple de nettoyage des plages, amplifiant ainsi son impact. Une autre option serait d’entrer dans un groupe qui démarre à l’étape 2 et contribuer à franchir les étapes ci-dessus de manière collective.

Le groupe, de son côté, va témoigner de ses trouvailles et entraîner dans son sillage d’autres personnes, en mettant en ligne pour le public l’analyse détaillée et non biaisée de son défi et l’explication des forces prioritaires à l’oeuvre. La confiance dans les résultats emmène directement les observateurs à l’étape 3, 4 ou 5 ci-dessus, à titre personnel.

10. Agir systémiquement : vers une solution durable

La dernière étape vise à résoudre durablement le problème en agissant au niveau systémique.

Cela pourrait se traduire par un engagement public ou la création d’une initiative communautaire pour promouvoir des pratiques durables à grande échelle. A ce stade le cycle individuel et le cycle du groupe se rejoignent.

On pourrait schématiser le cheminement comme celui d’une spirale double, où le cheminement individuel permet de progresser vers l’action pertinente (la pointe) et va se démultiplier de manière collective et exponentielle (la spirale du haut, sans fin…)

Source : spirale de Pappus, annotée

Pour conclure

Ce cycle de déconstruction/reconstruction offre un cadre pour aborder les défis hypercomplexes de notre époque, qu’il s’agisse de changements personnels ou de problématiques sociétales plus larges.

En prenant conscience de ces étapes, chacun et chaque groupe peut contribuer à créer un changement positif et durable, transformant ainsi les défis en futur choisi et autodéterminé collectivement. Des exemples de succès existent (modélisation d’économie de filières en 2005, économies territoriales en 2015, une nation autochtone de 8.000 personnes au Québec en 2022, un groupe de communes de 14.000 habitants en France en 2023..)

En résumé. chacun peut contribuer à l’intelligence collective, qui, formalisée, devient la conscience collective, qui à son tour peut être utilisée pour choisir ensemble le futur que nous souhaitons : c’est la sagesse collective. L’approche est prônée par l’institut d’Écohérence et elle est plus que prometteuse : elle est UTILE et nécessaire.

Chaque geste compte, chaque personne est importante. Avec 3,5% de la population Québécoise qui serait active, l’ensemble de la province peut se métamorphoser : en serez-vous ? Si vous êtes un créatif culturel joignez-vous à nous (faites le test plus bas)!

sources : – Courbe du deuil – Théorie du changement organisationnel – Sociologie et changement collectifs – Approche de l’Institut d’Écohérence (www.ecoherence.net)

Êtes-vous un créatif culturel ?

Ce profil sociologique découvert il y a 30 ans, transversal et indépendant des découpages sociaux habituels, poursuit sa croissance et pourrait représenter une majorité de la population en 2025.

Axé sur le progrès, la justice sociale et une vision responsable de l’avenir, il recèle une majorité active et silencieuse potentiellement porteuse des énergies d’évolutions démocratiques.

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