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La révolution de l’écohérence est commencée

La révolution de l’écohérence est commencée

Ne vous y trompez pas, l’enjeu n’est pas seulement de savoir si on veut un moratoire ou pas, l’enjeu c’est un choix de société.

C’est le choix que les Québécois doivent faire entre la société de consommation et l’« écohérence* » qui est en train de se faire.

À droite, il y a la société actuelle qui nous vient du passé avec ses spéculateurs, qui en jouant sur la valeur des ressources et des produits, vampirisent les forces vitales dont dispose la société pour s’adapter au changement climatique et respecter notre obligation inéluctable de changer la société en vue d’éviter de rendre la biosphère non viable.

À gauche, il y a une société à inventer dans laquelle le succès de l’économie ne signifiera plus la destruction de la société et l’épuisement de la biosphère, donc une société centrée sur la performance opérationnelle et non pas sur les performances économique ou financière.

À droite, il y a la société de consommation dans laquelle on fabrique des maisons toujours plus grandes abritant des télés toujours plus grandes et des véhicules toujours plus sophistiqués pour répondre aux pseudo besoins les plus extravagants de l’humain, besoins que proposent des médias toujours plus omniprésents.

À gauche, il y a l’émergence d’une société plus mature dans laquelle toutes les énergies seront concentrées pour réduire, par un ordre de grandeur, la consommation de ressources nécessaires pour maintenir notre qualité de vie et cela, en améliorant notre mieux-être.

À droite ou à gauche, où irons-nous ? Ce choix est en train de s’opérer, les prises de position se font dans les deux camps. On tente de nous convaincre, on nous demande de prendre position. Déjà des transformation sont initiées.

À titre d’exemple, mardi et mercredi, j’étais en Abitibi-Témiscamingue pour définir les mesures de rendement d’un projet consistant à implanter une capacité de prospective régionale laquelle capacité permettra de catalyser le développement d’un projet de métamorphose sociale justement visant à assurer le maintien du niveau de vie des gens de la région malgré la réduction forcée de consommation de ressources qu’imposeront la situation internationale et notre niveau d’endettement, typique des pays occidentaux.

Les résultats mitigés de la COP 28, il fallait s’y attendre!

Mercredi, j’apprenais que le gouvernement allemand a fait faire une étude sur le pic pétrolier (« peak oil ») et qu’il en étudie les implications géopolitiques afin d’explorer les stratégies nationales applicables. Après les États-Unis et l’Angleterre, l’Allemagne entreprend de faire face à la réalité. Et nous ? Quand le ferons-nous ?

Vendredi, j’ai fait une conférence au congrès de l’Association québécoise du propane. J’ai découvert une industrie qui croit que le « peak oil » est une réalité et qui accepte que leur futur est hautement incertain. Ces industriels sont déjà victimes des spéculateurs qui, comme dans toutes les autres industries, génèrent des turbulences de marché lesquelles leur servent à vampiriser autant les entreprises que les clients. Ainsi, disparaissent des ressources financières qui leur seraient pourtant très nécessaires en ces périodes d’adaptation à grande échelle de la société au nouveau contexte en émergence. Lorsque je leur ai demandé si, pour eux, les gaz de schisme faisaient partie du problème ou de la situation, ils ont voté majoritairement du côté problème. Je vous garantis que ces gens ne sont pas des écolos, mais ça ne les empêchent pas d’être conscients.

Hier, je dînais avec l’entrepreneur qui a mis sur pied Exacad, une firme qui conçoit des moules éco-énergétiques capables de maximiser l’efficacité énergétique dans la fabrication de pièces en plastique injecté. Nous discutions du prix qu’il vient de remporter en développement durable et en innovation pour cette nouvelles perspective écologiquement optimisée. J’ai alors réalisé qu’il travaillait sur cette nouvelle perspective de haute efficacité des moules depuis une vingtaine d’année. Voilà un entrepreneur qui avait vu venir les changements. Combien d’autres sont dans cette situation ?

Et ce soir, j’ai expliqué à André, mon voisin et mon compagnon de marche, combien nous n’avions qu’un choix par rapport aux gaz de schisme et que c’était de ne pas s’y lancer. Premièrement, parce que les dangers sont beaucoup trop élevés, oui, mais surtout parce que nous ne devons plus viser l’objectif de trouver plus d’énergie fossile, mais bien de cesser d’en dépendre et, même éventuellement, de l’utiliser.

C’est comme si toutes mes activités de cette semaine me permettaient de mettre en évidence que le changement, ce n’est plus pour demain comme nous y sommes déjà. Beaucoup plus de gens que l’on ne le pense ont déjà entrepris des changements fondamentaux dans leur mode de vie, dans leur cadre de référence. La société québécoise a commencé à se redéfinir.

Globalement, nous avons deux choix et je ne vois pas comment on peut éviter de choisir.

Si nous acceptons que les gaz de schisme soient exploités, alors nous acceptons que, pour des raisons économiques du présent, de détruire aujourd’hui des actifs et des équilibres écologiques absolument nécessaires aux prochaines générations pour leur permettre d’accéder à une qualité de vie et à un niveau de santé semblables à ceux dont nous profitons aujourd’hui.

D’autre part, si nous décidons aujourd’hui, que notre but c’est plutôt de nous affranchir de notre dépendance envers la consommation, nous empruntons un chemin sûrement moins rentable pour les géants de la mondialisation néolibérale, mais extrêmement rentable pour nos enfants, nous refuserons alors les gaz de schiste. De plus, nous questionnerons avec énergie le pourquoi du maintien de la Loi sur les mines ne servant que les grandes entreprises et leur actionnaires presque toujours au détriment des populations des territoires concernés.

Vous voyez, la révolution de l’écohérence est commencée. Nous avons notre premier choix fondamental à faire et je ne crois pas qu’aucune partie n’est prête à céder. Nous aurons un automne chaud, d’autant que la Conférence sur le climat de Mexico, le COP 16, commence bientôt et cet événement donnera des munitions aux tenants du virage à gauche.

(*Terme protégé (MD) pour en assurer l’intégrité)

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Conférence au Technocentre en écologie industrielle de Sorel-Tracy

Conférence au Technocentre en écologie industrielle de Sorel-Tracy

Les résultats mitigés de la COP 28, il fallait s’y attendre!

Aujourd’hui je donne une conférence à Sorel-Tracy. C’est une région particulièrement dynamique. Elle fut une des plus polluantes du Québec à une époque mais elle est maintenant en train de devenir une des plus avancées dans le développement d’un projet de société alternative, adaptée à la réalité écologique. C’est une région qui a entrepris une réflexion interne depuis de nombreuses années. C’est aussi la région qui abrite la Bourse des résidus industriels du Québec une organisation révolutionnaire qui travaille à transformer des déchets en ressources matérielles pour d’autres organisations. Exactement comme le fait la nature dans les écosystèmes.

Je leur présenterai mon analyse globale. Je tenterai de leur expliquer que les plus grands changements qui vont transformer leur mode de vie proviendront de l’extérieur.

  • de l’extérieur de la province,

  • de l’extérieur du pays,

  • de l’extérieur du continent,

  • et même de l’extérieur de la société.

J’essaierai comme toujours de les inciter à mettre en place un groupe de travail qui surveillera le développement des forces de changement et qui planifiera l’adaptation nécessaire pour faire face à des turbulences de cet ampleur. Je leur présenterai aussi la stratégie de l’écohérence et d’une société basée sur des parcs d’équipements évolutifs pour remplacer la société fonctionnant avec un flux constant d’équipements morts comme c’est actuellement le cas.

Mais surtout je les presserai d’agir, d’entreprendre dès à présent de se préparer à cet avenir qui arrive si rapidement. Réussirai-je ?

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Conférence au regroupement de l’industrie électronique le RIE

Conférence au regroupement de l’industrie électronique le RIE

Les résultats mitigés de la COP 28, il fallait s’y attendre!

Je donne une trentaine de conférences par année. Chacune est une expérience intense qui suit un effort d’adaptation de la stratégie de communication et du matériel afférent au contexte de mon auditoire pour toujours les convaincre de la même chose.

Le message suit toujours le même cheminement en présentant :

1. que nous sommes au début d’une discontinuité globale dans les systèmes, économique, commercial, politique et social mondiaux,

2. que cette discontinuité va générer ce que l’on pourrait qualifier de Tsunami de changement qui va induire un nouveau paradigme social,

3. que ces changement proviendront du global mais affecteront le local en déclenchant des séries d’impacts et de mécanismes d’adaptation dont une majorité est prédictible en autant que l’on essais de le faire

4. que ces changements représentent de grand champs de menaces transformable en opportunités en autant qu’on les anticipe et qu’on se prépare pour en profiter

5. et finalement que pour le Québec c’est une opportunité unique de conquérir un niveau supérieur d’autonomie économique et commerciale.

Mardi soir le 1er juin j’ai donné une conférence aux membres du RIE le regroupement de l’industrie électronique et là, la magie a opéré mais d’une manière plus intense que d’habitude. Je ne sais pas si c’est à cause du profil des participants, de leur disponibilité ou encore de ma propre disponibilité mais un contact exceptionnel s’est établi. Nous avons passé trois heures à vraiment intensément communiquer et ensemble à explorer les différentes dimensions de tous ces changements qui nous arrivent.

Quelle expérience intéressante. Souhaitons qu’elle se reproduise et qu’il en découle une dynamique de veille prospective avec les membres du regroupement pour favoriser une appropriation, par les membres, de cette nouvelle perspective qu’est la prospective.

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Conférence au congrès de l’ACLDQ

Conférence au congrès de l’ACLDQ

Les résultats mitigés de la COP 28, il fallait s’y attendre!

Aujourd’hui je fais une conférence à des experts en développement économique. L’ACLDQ est l’Association des Centres locaux de développement du Québec, des CLD. Ce sont des catalyseurs du développement local. Mon objectif de communication est simple. Le temps d’agir c’est maintenant. Si nous voulons préserver notre qualité de vie il faut entreprendre la métamorphose des modèles d’affaires industriels dès maintenant.

J’ai une heure pour passer le message. Une heure pour les convaincre que les changements globaux en cour représentent un immense champ d’opportunités en autant que l’on accepte que le futur n’est plus la suite du passé. Que l’on accepte de prendre en considération l’immense ensemble de signaux qui nous annonce une discontinuité économique globale.

Réussirai-je à déclencher l’action ?

Si vous venez sur ce blogue et que vous avez assisté à la conférence je vous propose un marché. Laissez-moi un commentaire et je vous ferai parvenir le fichier de ma présentation.

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Conférence à l’AQME

Conférence à l’AQME

Les résultats mitigés de la COP 28, il fallait s’y attendre!

Vendredi le 7 mai, j’ai fait la conférence de fermeture du Congrès de l’AQME qui se tenait à Lévis. Intéressante communication avec une salle remplie d’industriels ! Le sujet: le développement durable est-il une menace ou une opportunité ?

Nous avons fait une expérience originale. Une conférence interactive en trois blocs chacun suivi par une période de temps pour répondre en groupe à une question tout en dégustant le repas. Par la suite, le système de cumul des votes permettait de compiler les réponses et de visualiser l’opinion des participants.

Le premier bloc traitait des forces de changements qui pourraient déclencher une transformation en profondeur de la société. Il est intéressant de noter qu’entre le pic pétrolier, la réduction des CO2, la domination de l’Asie émergente et la fin de la sous-qualité, les participants ont voté à 79% pour la domination de l’Asie émergente comme force de changement qui aura le plus d’impact sur l’économie du Québec dans les prochaines années.

Le second bloc traitait de la proximité d’une discontinuité systémique globale et des scénarios qui ont été élaborés pour décrire les différentes tangentes que pourraient prendre les réactions d’adaptation nationales. Il est ici aussi intéressant de constater qu’entre la solution de continuité, celle qui provoquera l’effondrement du système de gouvernance et celle qui consistera à métamorphoser ledit système, les participants ont choisi à 84% la métamorphose vers le développement durable comme étant la solution à privilégier.

Enfin le troisième bloc présentait la stratégie de l’écohérence et traitait de l’importance pour le Québec de récupérer la fabrication et l’entretien du parc d’équipements responsable de la qualité de vie de ses citoyens tout en créant des emplois non délocalisables. Dans cette perspective, les participants ont été amenés à conclure en décidant si le développement durable est plus une menace ou une opportunité. Ils ont répondu à 100% que c’est une opportunité. J’étais très heureux de ce résultat final.

Voici donc le résumé de la conférence qui a duré un total de 50 minutes. C’était rapide mais je crois que le message a passé. Si vous y avez assisté, qu’en pensez-vous ? Si vous désirez une copie de la présentation, donnez- moi vos commentaires et en échange je vous la ferai parvenir.

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Créer un Institut de prospective

Créer un Institut de prospective

Institut de prospective

Il y a près de cinq ans, j’ai quitté un emploi pour lancer un institut de prospective. Je faisais déjà des conférences dans lesquelles j’annonçais que la société devrait se transformer en profondeur pour faire face aux changements du contexte global. Je parlais alors surtout du pic pétrolier, des changements climatiques et de la fin proche de l’empire américain comme facteur de déclenchement des transformations.

Aujourd’hui, cinq ans plus tard, je finalise le lancement de cet institut. Quel chemin! Je ne croyais pas que ce serait si long et si difficile. Mais, pour être franc, j’étais alors beaucoup moins avancé que je ne le pensais dans le développement de la plateforme technique nécessaire à une telle opération.

Il a été très difficile de résoudre le problème du modèle d’affaires qui permettrait l’autonomie d’un tel institut. Il fallait trouver comment mettre sur pied un organisme à but non-lucratif qui puisse offrir des services suffisamment utiles à un public suffisamment large pour s’autofinancer et ainsi garder sa liberté d’expression. D’autre part, comme mon approche de prospective est très originale et qu’elle ne provient pas d’un universitaire (je ne suis qu’un ingénieur) et qu’en plus il en découle des conclusions très critiques par rapport au fonctionnement actuel du système sociétal, il ne me semblait pas utile de tenter d’obtenir du financement du gouvernement.

Il m’a donc fallu sensibiliser les utilisateurs potentiels (industriels, hommes d’affaires, élus, responsables de développement économique, intervenants régionaux, citoyens vigilents, etc) à l’importance de la réflexion sur les futurs possibles en des temps si turbulents. Parallèlement à ces démarches, il m’a fallu démontrer une expertise d’analyse qui permet de sécuriser mes partenaires potentiels concernant le niveau intéressant de valeur ajoutée des résultats que j’obtiendrais.

Maintenant, je crois que je suis prêt. Je crois avoir élaboré un modèle d’affaires qui permettra à l’Institut de s’autofinancer dès la première année. Je crois que mes résultats ont atteint un niveau de qualité qui permet de justifier la mise en place de l’Institut. Finalement, je le lance et je veux en faire un nouvel espace d’observation et d’analyse de la société: de son passé, de son présent et des futurs qui se présentent à elle.

Mais aussi, je veux en faire un espace pour inventer une nouvelle société, une société écohérente où l’économie sera cohérente avec l’écologie environnementale et sociale, une société équitable qui proposera le «Ecoherent way of life»?: une alternative plus communautaire à l’individualiste «American way of life».

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Pierre Rabhi et l’agriculture écologique

Pierre Rabhi et l’agriculture écologique

Pierre Rabhi et l'agriculture écologique

Alors que je nettoyais mon établi, une activité de printemps et de changement d’idées, j’ai entendu un interview de Chantal Srivastava avec Pierre Rabhi.

J’ai été très surpris de la sagesse de cette personne. Il s’est présenté à la présidence de la France en 2002 parce qu’il désirait amener un discours plus humanitaire sur la scène politique. Faut le faire !

Plus l’entretien avançait, plus j’étais fasciné par la justesse de son propos. Plus je me disais que je devais intégrer cette perspective à mon propre cadre de référence.

Dès que l’émission fut terminée, je suis allé chercher de l’information sur Internet et j’ai alors découvert le mouvement Colibris pour la terre et l’humanisme dont j’ai signé la Charte. Je vous propose de faire de même car il faut faire connaître notre appui aux visions du monde qui le méritent.

Paul H Ray le classerait définitivement dans la catégorie des créatifs culturels car il est vraiment en train de travailler à l’émergence d’une culture nouvelle et améliorée. Voilà un changeur de première classe que je vais étudier pour en incorporer la philosophie dans mes projets d’écohérence. Moi je désire promouvoir une économie cohérente avec l’écologie, lui c’est l’agriculture qu’il désire rendre cohérente avec l’écologie.

Je vais suivre son évolution et je vous en informerai. Entre temps, vous pouvez lire son livre Vers la sobriété heureuse .

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Réactiver la Présence sur le WEB

Réactiver la Présence sur le WEB

Réactiver ma Présence sur le WEB

Bien le bonjour après plus d’un mois d’absence.

Je reprends contact après un mois de folie furrieuse pendant lequel j’ai presque complété le lancement d’un Institut de prospective et d’écohérence dont je vous reparlerai bientôt. Mais pour reprendre le contact je vous propose un nouveau livre °Le nouveau P du marketing : la présence!°. Écrit par Sylvie Bédard, ce livre est fascinant. D’emblée, je vous affirme que Sylvie est une prospectiviste pour la simple raison que toute son attitude est tournée vers le futur. Pour elle, le présent c’est définitivement le moment pendant lequel on doit préparer le futur. Et c’est ce qui en fait une prospectiviste. Elle y décrit la société numérique qui émerge et qui deviendra rapidement dominante et nous indique des moyens pour s’y préparer.

Il y a très peu de livres qui me font découvrir une perspective complètement nouvelle par rapport au futur qui nous attend. Mais là, c’est le cas. Sylvie nous présente les fondements et le comment d’une transformation sociale majeure qui détermine nécessairement un futur en discontinuité avec le passé. Elle nous présente une perspective globale d’une véritable révolution qui se produit actuellement et qui fait que l’ont peut affirmer que le futur ne peut plus être la suite du passé. Mais surtout, elle nous présente l’effet constructif de ce nouvel état de faits et les avantages qui en découleront nécessairement. Elle nous informe des aspects que prendront le marketing et la publicité dans une société durable.

Heureuse découverte

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Bill Gates s’attaque aux changements climatiques

Bill Gates s’attaque aux changements climatiques

Bill Gates s'attaque aux changements climatiques

Jean Lanoix est l’une des personnes avec lesquelles j’explore les futurs possibles. C’est un prospectiviste qui étudie l’évolution de la fonction sociale d’Internet de même que celles des fonctions sociales à cause d’Internet. Ce qui est génial avec Jean, c’est qu’il est un activiste social. Ce qu’il a écrit, il y croit tellement que, malgré tous les obstacles, il dédie sa vie à faire arriver cette société enrichie. C’est ce que j’appellerais un « Colon du Futur » qui défriche notre mode de vie de demain.

Jean m’a donc envoyé un lien avec cette introduction « Salut Yves, as-tu entendu parler de celà ? » Ça commence avec un titre surprenant « Did Bill Gates Just Give the Most Important Climate Speech ofthe Year » On y lit que Gates arrive à la conclusion que le problème le plus important de la planète est celui des changements climatiques et que par conséquent il veut utiliser une portion de ses immenses ressources pour développer d’ici 2050 une civilisation qui n’en produit plus (de ressources). Pour résoudre le problème, il propose une équation qu’Alex Steffen, l’auteur de l’article, a nommé le Gates Climate Equation.

L’analyse de Gates est la suivante:

  • Même si on diminue le rythme des naissances, la population va continuer à augmenter pour quelque temps encore (quelques décennies) à cause de l’augmentation de l’espérance de vie qui vient avec le développement des civilisations.

  • Parce que la pauvreté diminue et que les pays en développement se développent, les produits et services qui devront être rendus disponibles vont continuer à augmenter rapidement demandant toujours plus de ressources.

Donc il faut:

  • Diminuer l’énergie nécessaire par unité de service. Et il croit que le maximum que nous puissions faire est une réduction par les 2/3. Ce n’est pas assez.

  • Il faut donc réduire le CO2 par unité d’énergie à zéro et c’est ce sur quoi il désire travailler. Il espère une percée technologique miraculeuse.

Alex Steffen pense que Gates a trop simplifié le problème. Je suis d’accord avec lui.

Toutefois, il insiste sur le fait que cette prise de position revêt une immense importance pour la simple raison que Gates, qui a une très grande influence, positionne le problème à son ampleur réelle et que la cible qu’il donne de 0% en 2050 est juste. Là aussi je suis d’accord avec lui.

Pour vous faire une idée voici la présentation de Bill Gates au TED

Il est intéressant de noter que les conclusions de Gates sont compatible avec la déclaration « Changeons le système pas le climat » qui contient les demandes des citoyens de la planète faites aux participant du COP15 de Copenhague. Ce document provient du Klimatforum09, un groupe apparu pendant le sommet de Copenhague et dont je suis persuadé que l’on entendra beaucoup parler dans la nouvelle décennie.

Pour ma part je pense que Bill Gates cherche dans la bonne direction mais par le mauvais chemin. Il essaie de trouver comment améliorer la société pour rencontrer le défi environnemental mais il ne réalise pas qu’il faut changer de société. Il croit qu’il faut s’adapter, je crois qu’il faut se métamorphoser. Pourquoi je dis celà ? Parce qu’il ne remet pas en question l’offre de services elle-même alors que 75% de la solution consiste justement à réinventer cette offre de service. Il veut faire une chenille qui vole et qui butine tandis que moi, je dis qu’il faut plutôt faire un papillon. (Pour plus d’information sur l’allégorie voir Perspective d’analyse).

D’autrre part, sa prise de position est en ligne avec celle de Al Gore qui vise non pas à diminuer la demande mais à améliorer l’offre, le tout en parfaite concordance avec l’économie selon Adams Smith. Le problème est que cette attitude pourrait nous mener directement à la Next Bubble de Eric Janszen et c’est à éviter.

Donc deux découvertes: Bill Gates qui prend acte de la réalité et qui déclenche une action technologique et Alex Steffen, l’un des fondateurs de WorldChanging, un analyste que je vais me mettre à explorer et à suivre. Il a déjà mon respect car j’imagine qu’il reçoit du financement de Gates mais, malgré celà, les critiques de la position de Gates qu’il émet sont justes et objectives. Je vous ferai part de mes découvertes au sujet de WorldChanging.

Enfin je vous reviendrai aussi sur ma perception des solutions à implanter pour rencontrer les objectifs de M. Gates ou du Klimatforum09 sans régresser au moyen âge dans notre mode de vie.

Warren Buffet, Richard Branson et la décennie de tous les dangers … et de toutes les opportunités

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Conférence aux étudiants du Cégep Ahuntsic

Conférence aux étudiants du Cégep Ahuntsic

Les résultats mitigés de la COP 28, il fallait s’y attendre!

Nouvelle expérience ce matin: dans quelques heures je donne une conférence à des étudiants.

Quel est leur niveau de perception des enjeux globaux ?

Comment réagiront-ils ?

Seront-ils découragés par l’état du monde que je vais leur présenter ?

Habituellement, mes conférences s’adressent à des dirigeants d’entreprise ou des acteurs régionaux ou sectoriels. Des gens dont le cadre de référence ne m’est pas inconnu et avec lesquels je collabore depuis des années. Mais là, c’est différent : je m’adresserai à des étudiants, des jeunes personnes qui ont une perspective de la réalité qui m’est inconnue.

Lorsque j’avais leur âge, l’avenir était grand, toujours plus grand, mondial avec toujours plus de choses pour chacun de nous. Pour eux c’est différent. Du moins, je le crois. La vision que je propose saura-t-elle les rejoindre ? Comment recevront-ils mon projet d’écohérence ? J’ai bien hâte de voir.

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